On ne guillotine plus

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Son

100%


Vitesse

1x

Title On ne guillotine plus
Composer(s) / Lyricist(s)

Péheu, Jean

Performer(s)

Péheu, Jean

Content type Café-concert
Recording media Disque
Format 27 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Recording place Paris, France
Manufacturer / Label Eden, Société anonyme française ondographique
Catalog number E7107
Matrix number 7107 – 642B
Speed ​​(rpm) 79
Transfer date 2022-02-15
Comments Paroles non transcrites. L'étiquette annonce : On ne guillotinera plus. Texte d'actualité. Armand Fallières, président de la République de 1906 à 1913, était partisan de l'abolition de la peine de mort, et avait gracié systématiquement tous les condamnés à mort les deux premières années de son septennat. La Commission du budget de la Chambre des députés vote la suppression des crédits destinés à la rémunération du bourreau et à l'entretien de la guillotine. En novembre, un projet de loi abolitionniste est déposé à la Chambre des députés par le garde des Sceaux du gouvernement Clémenceau, Guyot-Dessaigne. Ce projet de loi est accompagné de deux propositions de loi de Joseph Reinach et Paul Meunier, allant dans le même sens. Ils ne seront discutés qu'en 1908. En 1907, l'"affaire Soleilland" relance le débat sur la peine de mort dans la presse et l'opinion publique. Accusé d'avoir violé et assassiné la petite fille de ses voisins, Soleilland est condamné à mort le 24 juillet. Le 13 septembre, il est gracié par le président de la République Armand Fallières. La presse parisienne suit l'affaire avec passion, d'autant que le projet abolitionniste n'a pas encore été voté. Le journal Le Petit Parisien, farouchement anti-abolitionniste, organise à l'automne un "référendum" sur la peine de mort, accompagné d'un "concours". Il en publie les résultats le 5 novembre 1907 : sur 1 412 347 réponses recueillies, 1 083 655 se prononcent en faveur du maintien de la peine capitale, 328 692 pour son abolition. En 1908, le gouvernement Clemenceau, dont le nouveau garde des Sceaux est Aristide Briand, soumet aux députés le 3 juillet le projet de loi prévoyant l'abolition de la peine capitale. Malgré les plaidoyers d'Aristide Briand et de Jean Jaurès, au cours du débat qui les opposent notamment à Maurice Barrès, le projet de loi est rejeté le 8 décembre par 330 voix contre 201.

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