Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |
12798 résultats trouvés
Titre : | Les deux pigeons – Adet |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Quentin, Léon |
Interprète(s) : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) |
Genre : | Diction : fable |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 30 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Filmparlant Gaumont |
Numéro de catalogue : | N°492 |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
Vitesse (tours/minute) : | 76 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 2,2ET sur Shure M44G, Elberg MD13 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle |
Date du transfert : | 12-12-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Synchronisation pour le cinéma, chronoscène Gaumont. Incipit : Je ne puis désormais entendre sans en rire le fameux vers si connu de tout l'univers : "deux pigeons s'aimaient d'amour tendre". Adet : s'agit-il de l'acteur Georges Adet ? |
Texte du contenu : | Les deux pigeons - Adet [?]
Je ne puis désormais entendre sans en rire le fameux vers si connu de tout l'univers : "Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre". Ah ! ah ! ah ! ah ! ah ! ah ! Sous les toits j'habite, messieurs Et pendant la journée entière Deux gros pigeons, sur ma gouttière Venaient s'ébattre sous mes yeux Étant poète et pauvre diable Je ne m'étais jusqu'à ce jour Nourri que d'eau claire et d'amour Régime en somme pitoyable Mais apprenez que ce matin Le plus sot matin de ma vie Je fus pris de la folle envie De manger pour de bon soudain Cette envie était légitime Vous en conviendrez aisément Mais la satisfaire, comment ? Je n'avais pas même un centime Comme je tirais en mon être Des plans à l'avance déçus Un des pigeons ci-dessus Entra chez moi par la fenêtre Il convient de dire à ce point Car certains détails sont utiles Que les deux susdits volatiles De moi ne s'effarouchaient point Que de janvier jusqu'à décembre Ensemble ou bien séparément Ils se hasardaient un moment Vers midi, jusque dans ma chambre Mais cette fois... Ô toi, saint Georges Ne m'en sache pas mauvais gré Dès que l'un d'eux fut entré Je le pris de suite à la gorge Et dans ma main le serrai tant Oh ! saint Georges, point ne m'en blâme Le serrai tant qu'il rendit l'âme Ce fut l'affaire d'un instant Or, voici que l'autre pigeon Ne tardant pas à reparaître Laissa tomber sur ma fenêtre Un paquet lié par un jonc Et criez que je déraisonne Mais il me dit : En vérité Sois hautement félicité Tu viens d'étrangler ma pigeonne Grâce à toi, de la solitude Je vais jouir, merci, merci ! C'est pourquoi je reviens ici T'assurer de ma gratitude Et dans ce paquet que tu vois Pour ne pas demeurer en reste Envers toi qui fis ce beau geste Je t'apporte des petits pois Sur cette admirable parole Il se renvola tout d'un trait Et je mis, l'esprit guilleret Sa compagne à la casserole Mais il revint quand j'eus mangé Et je lui dis : Mmm, qu'elle était bonne ! Il me répondit : Ça m'étonne C'est donc qu'elle avait bien changé |
Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |