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Titre : | Pauvres fous ! | ||||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Tagliafico, Joseph Dieudonné | ||||||
Interprète(s) : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) | ||||||
Genre : | Mélodie de concert | ||||||
Fichier audio : | |||||||
Photo(s) : | |||||||
Support d'enregistrement : | Cylindre | ||||||
Format : | Lioret n°4 (enregistrement acoustique) | ||||||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||||||
Marque de fabrique, label : | Lioret | ||||||
Date de l'enregistrement : | 1899-1901 | ||||||
Instruments : | chant homme, accompagnement orchestre | ||||||
Vitesse (tours/minute) : | 117 | ||||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 78 sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat | ||||||
Date du transfert : | 05-05-2021 | ||||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos : Henri Chamoux, La diffusion de l'enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. | ||||||
Texte du contenu : | Pauvres fous !
Créateur inconnu (1878) - 1ère reprise connue : Alexis Boyer (1898) puis Henri Léoni, René-Antoine Fournets, Jean Riddez, Henri Dutilloy, Jean Delvoye, Collinet, Paul Aumonier, Delmas, Weber, Louis Ghasne, Louis Dupouy, Maurice Decléry, Gabriel Soulacroix, Étienne Billot, Melgati, Peyrol, Berton, Gaston Dulière, Albers, Georges Durand, Jean Noté, Rolland, Fred Gouin, Robert Guéneau, Louis Lynel, André Mondé, André Gordon, Max Rogé, Gerbel Paroles et musique : Dieudonné Tagliafico - Éditeur : Langlois (1878) Combien n’écoutant que leurs haines S’en vont aux frontières lointaines Et là dans de noirs tourbillons Poussant, brisant des bataillons La nuit creusent de longs sillons Pour y mettre les morts entassés par centaines ! Mais moi qui, content du destin Sans bouger de mon gîte Bénis le ciel soir et matin Du bonheur qui l’habite Je ris et je dis : Pauvres fous ! Où donc courez-vous ? La mort vient assez vite ! Combien s’acharnant à la peine Ne voient que profit et qu’aubaine Et fiers des trésors amassés Par d’autres demain dépassés Jamais ne disent : C’est assez ! Bien que jusqu’au grenier la maison en soit pleine ! Mais moi qui n’ai d’autre souci Que le cœur de ma mie Qui vis sans désirs mais aussi Sans chagrin, sans envie Je ris et je dis : Pauvres fous ! Emporterez-vous Votre or dans l’autre vie ? |
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