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Titre : | La lettre à papa |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Ouvrard, Éloi ; Delormel, Lucien ; Garnier, Léon |
Interprète(s) : | Vallez |
Genre : | Café-concert : comique troupier |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Gramophone |
Numéro de catalogue : | 232051 |
Numéro de matrice : | 14216u |
Date de l'enregistrement : | 1908-12-23 |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 74 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas, 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 23-05-2011 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Même chose que 'la lettre à papa' |
Texte du contenu : | La lettre à papa
Création : Éloi Ouvrard (1888 à la Scala) - Paroles : Lucien Delormel, Léon Garnier - Musique : Éloi Ouvrard - Éditeur : Duval-Ouvrard, Paris [1888] sur Gramophone : Pour tirer une carotte L'autre jour, j'écris chez nous J'avais, dans une ribote Perdu mon coupe-chou Tu s'rais bien bon, cher père Lui dis-je z'en dedans De vite m'envoyère Une pièce de vingt francs Un coupe-chou neuf, ça coûte Trente malheureux francs Tu devines bien, sans doute Que j' n'ai pas quarante francs Tu voudrais pas, cher père Que pour cinquante francs J' passe en conseil de guerre Envoie-moi soixante francs Délie ta bourse bien vite Il me faut soixante-dix francs Car j' n'en serai pas quitte À moins d' quatre-vingt francs On me fusillerait peut-être Pour quatre-vingt-dix francs J'attends avec ta lettre Un billet de cent francs Mon père qu'est un brave homme Me répond d'Orléans : Mon fils, j' comprends en somme Qu' t'aies besoin de cent francs Un coupe-chou, je suppose Ça vaut quatre-vingt francs Tu trouv'ras bien la chose Je crois, pour quarante francs Je voulais dans ma lettre Pour ça, t'offrir vingt francs Mais tu trouv'rais peut-être Qu'ils s'raient pas suffisants Or, comme il s'rait malprope Je le sens, mon cher pitou De blesser ton amour-prope Je t'envoie rien du tout C'est ainsi que finit la lettre D'un pauvre fantassin Qui convoitait peut-être De rigoler un brin Il croyait pas son père Pour un simple pékin Qui pouvait lui envoyère Un joli petit lapin [variante sur cylindre Pathé : Peau d' balle et balai d' crin] {Parlé :} Ça, c'est pas de veine, alors ! |
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