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Titre : | Les bonnes grosses dames |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Bataille, Jean |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 2195 |
Numéro de matrice : | 18578-CC |
Inscriptions complémentaires : | 6-11 |
Date de l'enregistrement : | 1903 |
Instruments : | chant homme , piano acc. |
État : | Exc+++ |
Vitesse (tours/minute) : | 100 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 25-03-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Sur l'air de "Au Bois de Boulogne" de Bruant. Embonpoint, obésité |
Texte du contenu : | Les bonnes grosses dames
Création : Yvette Guilbert (1899 à la Scala) - Paroles et musique : Jean Battaille - Éditeur : G. Ondet, Paris (1899) Dans la rue ell’s vont titubant, Et transportent, cahin-cahant, Des bras, des jambes et des flancs D’hippopotame ; Et, su' l’devant d’leur bâtiment Il faudrait un rud’ raval’ment Pour qu’ell’s se r'trouv’nt à l’align’ment, Les bonn’s gross’s dames. Quand ell’s cour'nt après l’omnibus, Ell’s dis'nt avec des airs fourbus : "Ah ! mon Dieu, mon Dieu, j'en peux plus, Faut qu'on arrête" Puis ell’s s'écroul’nt avec fracas ; Un tas énorm' qui n'se tient pas. On regarde s'il n'en gliss' pas Sous la banquette. Ell’s ont la tête tout en rond ; On croirait voir un potiron Ou le dôme de l'Odéon Quand on les r'garde. Ell’s ont l’teint couleur vin d’Bercy ; On dirait l’derrièr' cramoisi D'un p'tit enfant qui s' s'rait assis Dans d’la moutarde. Du corset quand ell’s ôt'nt l’étau, Ell’s font la pige aux Grandes eaux D' Versailles ou du Trocadéro, Tant y a d'cascades. Ça va, ça vient, ça n'est pas dur, Ça fluctuat, ça mergitur ; On dirait un pot d’confitur' Ou d'marmelade. Enfin, quand ell’s sont dans leur lit, Tout ça s'étale et s'aplatit Aux yeux du mari qui se dit : "Vrai, quelle affaire ! Puisqu'il faut en passer par-là, Pour m'consoler, pendant c'temps-là J'vais tâcher d’rêver qu' j'épouse la Reine d'Angleterre !!" |
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