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Titre : | Le charretier brutal, oeuvre couronnée par la ligue protectrice des animaux |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Montéhus [Gaston Mardochée Brunswick] |
Interprète(s) : | Montéhus [Gaston Mardochée Brunswick] |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Le Semeur |
Numéro de catalogue : | 167 |
Date de l'enregistrement : | 1914 |
Instruments : | monologue |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 83,6 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 24-10-2012 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Protection des animaux, misère sociale |
Texte du contenu : | Le charretier brutal
Version Le Semeur : Espèce de sale brute ! espèce de sauvage ! Esquinter ton ch'val, t'appelles ça d' l'ouvrage ? Tu n'es qu'un feignant, tu n'es qu'un bourreau ! Parce que t'es un homme, tu tapes sur tes ch'vaux ? Tes bêtes crèvent de faim, espèce de sale couenne ! Au lieu des coups d' fouet, donne-leur-z'y d' l'avoine Regarde leurs pauvres yeux, y a des larmes dedans Si tu tapes dessus, j' vas t'en fout' autant Espèce de sale brute ! si t'as d' la colère Parce que tu fais là un métier d' misère Venge-toi sur tes maîtres et non sur tes ch'vaux Ton geste s'ra plus digne, ton geste s'ra plus beau Ton cheval s'esquinte et couche sur la paille Es-tu plus heureux ? fais-tu plus ripaille ? non ? C'est une bête comme toi, c'est une bête de somme Elle s'appelle un ch'val, tu t'appelles un homme Ton ch'val tire la langue, tu serres ta ceinture Vous souffrez tous deux d' la même torture L' pain est trop léger, trop lourd est c' collier Et pour l' même patron vous devez plier Pour que ton ch'val t'aide, aide-le toi-même Ne le frappe pas car peut-être il t'aime Qui n'aime pas les bêtes n'aime pas les gens Si tu frappes ton ch'val, tu bats tes enfants Tiens, r'garde-la, ta pauvre bête Regarde comme vers moi elle tourne sa tête Va, tu peux me croire, elle comprend aussi Pauvre bête, si elle pouvait parler, elle m' dirait merci Allons, brise ton fouet dont la mèche cinglante Devrait t' servir pour ceux qui les inventent Pour fouetter les fourbes, crapules et grands coquins Qui rient de nos misères en volant notre pain ---------------- Version Pathé : Espèce de brute ! espèce de sauvage ! Esquinter ton ch'val, t'appelles ça d' l'ouvrage ? C'est l’œuvre d'un feignant, c'est l’œuvre d'un bourreau ! Parce que t'es un homme, tu frappes sur tes ch'vaux ? Tes bêtes crèvent de faim, espèce de sale couenne ! Au lieu des coups d' fouet, donne-leur-z'y d' l'avoine Regarde leurs pauvres yeux, y a des larmes dedans Si tu frappes dessus, j' vas t'en fiche autant Espèce de sale brute ! si t'as d' la colère Parce que tu fais là un métier d' misère Venge-toi sur tes maîtres et non sur tes ch'vaux Ton geste s'ra plus digne, ton geste s'ra plus beau Ton cheval s'esquinte et couche sur la paille Es-tu plus heureux ? fais-tu plus ripaille ? non ? C'est une bête comme toi, c'est une bête de somme Elle s'appelle un ch'val, tu t'appelles un homme Tu trimeras comme elle toute ton existence Tu trimeras comme elle une vie de souffrance Soyez donc des frères, soyez donc copains Le calvaire est haut, long est le chemin Vous portez tous deux de très lourdes chaînes Garde donc pour d'autres tes coups et ta haine Vous êtes les esclaves de la société Ayez donc pour vous de l'humanité Ton ch'val tire la langue, tu serres ta ceinture Vous souffrez tous deux d' la même torture L' pain est trop léger, trop lourd est c' collier Et pour l' même patron vous devez plier Pour que ton ch'val t'aide, aide-le toi-même Ne le frappe pas car peut-être il t'aime Qui n'aime pas les bêtes n'aime pas les gens Si tu frappes ton ch'val, tu bats tes enfants Tiens, r'garde-la, ta pauvre bête Regarde comme vers moi elle tourne sa tête Va, tu peux me croire, elle comprend aussi Pauvre bête, si elle pouvait parler, elle m' dirait merci Allons, brise ton fouet dont la mèche cinglante Devrait t' servir pour ceux qui l'inventent Pour fouetter les fourbes, crapules et grands coquins Qui rient de nos misères en volant notre pain |
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