Création : Fortugé (1923) - reprises : Louis Lynel, Antonin Berval, Andrex - Paroles : Fred Pearly - Musique : Pierre Chagnon, René Darley - Éditeur : Francis Salabert
Le principal désir des femmes
C'est surtout de plaire
Pour y arriver, vous faites, Mesdames
Tout ce qu'il faut faire
Vous vous poudrez, vous vous maquillez les yeux
Vous vous fardez, et vous vous teignez les cheveux
Cependant, chez vous, c' que j'aime le mieux
C'est une jolie jambe dans un joli bas
Moi, j'aime ça !
J'adore ça !
Je n' sais pas pourquoi j'ai le cœur en émoi
Quand je vois une belle jambe devant moi
Un jour, une de mes tantes me confia
Que tous mes aïeux étaient comme ça
Si j' tiens ça d' papa, ça va
J' continuerai toute la vie à aimer ça
Une jolie jambe dans un joli bas
Je n'ai pas beaucoup d' volonté
Et c'est bien dommage
Car c'est ce qui m'a fait rater
Un très riche mariage
L' jour des fiançailles, il faisait chaud, c'était l'été
Chez ma fiancée, j' m'en allais d'un pas pressé
Mais, de mon chemin, c' qui m'a détourné
C'est une jolie jambe dans un joli bas
Oh, j'aime ça !
J'adore ça !
Celles que j'aperçus c' jour-là m'ont tellement plu
Que ma fiancée ne m'a jamais revu
Mais ces jambes qui me firent tant marcher
Je fus obligé d' les épouser
C'est pour ça que j' suis fauché
Voilà comment l'homme est victime ici-bas
D'une jolie jambe dans un joli bas
Comme on n' s'entendait plus du tout
J' lui dis : Marguerite
Puisque c'est ça, séparons-nous
Il vaut mieux qu'on s' quitte
J' fis mes valises, mais sur le point d' mon départ
Juste au moment où je m'écriais: Je pars !
J'ai reçu un coup de pied quelque part
Une jolie jambe dans un joli bas
Oh, j'aime ça !
J'adore ça !
Ma femme qui n'a rien de bien d' la tête aux genoux
Possède des jambes dont je suis fou
Devant elles, j' suis en admiration
Quand elle m'administre une correction
Avec des grands coups d' talon
Car pour moi, il n'est rien d' meilleur ici-bas
Qu'une jolie jambe dans un joli bas