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Titre : | Paris à 5 h du matin – Paris à cinq heures du matin | |||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Désaugiers, Marc-Antoine | |||
Interprète(s) : | Maréchal, André | |||
Genre : | Café-concert | |||
Fichier audio : | ||||
Photo(s) : | ||||
Support d'enregistrement : | Cylindre | |||
Format : | Standard (enregistrement acoustique) | |||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | |||
Marque de fabrique, label : | Pathé | |||
Numéro de catalogue : | 3436 | |||
Instruments : | piano acc. | |||
Couleur de la pâte : | noir moulé | |||
État : | Exc++ | |||
Vitesse (tours/minute) : | 160 | |||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe Pathé sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat | |||
Date du transfert : | 31-03-2015 | |||
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Mention sur la boîte : 'Chansons des soirées classiques de l'Eden concert et de l'Eldorado'. Chanson écrite en 1808. Voir aussi : Le Faubourg s'éveille ; La marche de Paris | |||
Texte du contenu : | Paris à cinq heures du matin
Création : Désaugiers (1808) - reprises : Mme Bade, Maréchal, Rachel du Ruy, Vorelli, etc. Paroles : Marc-Antoine Désaugiers - Musique : Gardel ainé Maréchal : L'ombre s'évapore Et déjà l’aurore De ses rayons dore Les toits d’alentour Les lampes pâlissent Les maisons blanchissent Les marchés s’emplissent On a vu le jour De la Villette Dans sa charrette Suzon brouette Ses fleurs sur le quai Et de Vincennes Gros-Pierre amène Ses fruits que traîne Un âne efflanqué Déjà l’épicière Déjà la fruitière Déjà l'écaillère Sautent à bas du lit L’ouvrier travaille L’écrivain rimaille Le fainéant bâille Et le savant lit Gentille, accorte Devant ma porte Perrette apporte Son lait encor chaud Et la portière Sous la gouttière Pend la volière De Dame Margot Le malade sonne Afin qu’on lui donne La drogue qu’ordonne Son vieux médecin Tandis que sa belle Que l’amour appelle Au plaisir fidèle Feint d’aller au bain Quand vers Cythère Le solitaire Avec mystère Dirige ses pas La diligence Part pour Mayence Bordeaux, Florence Ou les Pays-Bas «Adieu donc, mon père ! Adieu donc, mon frère ! Adieu donc, ma mère ! Adieu, nos petits ! Les chevaux hennissent Les fouets retentissent Les vitres frémissent Les voilà partis ! Dans chaque rue Plus parcourue La foule accrue Grossit tout à coup Grands, valetaille Vieillards, marmaille Bourgeois, canaille Abondent partout Ah! quelle cohue ! Ma tête est perdue Moulue et fendue Où donc me cacher ? Jamais mon oreille N’eut frayeur pareille ! Tout Paris s’éveille… Allons nous coucher ! ----------------- Anonyme : L'ombre s'évapore Et déjà l’aurore De ses rayons dore Les toits d’alentour Les lampes pâlissent Les maisons blanchissent Les marchés s’emplissent On a vu le jour De la Villette Dans sa charrette Suzon brouette Ses fleurs sur le quai Et de Vincennes Gros-Pierre amène Ses fruits que traîne Un âne efflanqué Déjà l’épicière Déjà l’écaillère Déjà la fruitière Sautent au bas du lit L’ouvrier travaille L’écrivain rimaille Le fainéant bâille Et le savant lit J’entends Javotte Portant sa hotte Crier "Carottes Panais et choux-fleurs !" Perçant et grêle Son cri se mêle À la voix frêle Du noir ramoneur L’huissier carillonne Attend, jure et sonne Résonne, et la bonne Qui l’entend trop bien Maudissant le traître Du lit de son maître Prompte à disparaître Regagne le sien Gentille, accorte Perrete apporte Devant ma porte Son lait encor chaud Et la portière Sous la gouttière Pend la volière De Dame Margot Le joueur avide La mine livide Et la bourse vide Rentre en fulminant Et, sur son passage L’ivrogne plus sage Rêvant son breuvage Ronfle en fredonnant Tout, chez Hortense Est en cadence On chante, on rit, joue, danse Et caetera Et, sur la pierre Un pauvre hère La nuit entière Souffrit et pleura Le malade sonne Afin qu’on lui donne La drogue qu’ordonne Son vieux médecin Tandis que sa belle Que l’amour appelle Au plaisir fidèle Feint d’aller au bain Quand vers Cythère La solitaire Avec mystère Dirige ses pas La diligence Part pour Mayence Bordeaux, Florence Et les Pays-Bas «Adieu donc, mon père ! Adieu donc, ma mère ! Adieu donc, mon frère ! Adieu, mes petits ! Les chevaux hennissent Les fouets retentissent Les vitres frémissent Les voilà partis ! Dans chaque rue Plus parcourue La foule accrue Grossit tout à coup Grands, valetaille Vieillards, marmaille Bourgeois, canaille Abondent partout Ah! quelle cohue ! Ma tête est perdue Moulue et fendue Où donc me cacher ? Jamais mon oreille N’eut frayeur pareille ! Tout Paris s’éveille… Allons nous coucher ! |
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