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435 résultats trouvés
Titre : | Nos charmants voisins (répertoire salon) |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Daubry, Paul ; Lemercier, Eugène |
Interprète(s) : | Mayol, Félix |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | APGA |
Numéro de catalogue : | 1441 |
Date de l'enregistrement : | 1909 |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 78,2 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 4,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 12-10-2014 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Vie sociale |
Texte du contenu : | Nos charmants voisins
Paroles : Eugène Lemercier- Musique : Paul Daubry - Éditeur : Christiné, Paris (1906) Bien qu'on ait écrit mainte et mainte étude Sur l'inconvénient d'avoir des voisins Qui matin et soir ont pour habitude De tout moucharder en vrais argousins On peut faire encor des couplets critiques Sur ces indiscrets qui dans bien des cas S'attachent à vous comme des moustiques Pour s'occuper d' choses qui n' les r'gardent pas Il peut arriver que l'on se querelle Avec sa maîtresse, on crie… on a tort Car votre voisin prend parti pour elle Et puis il la plaint d'aimer un butor Même si vous choyez votre légitime Formant avec elle un couple charmant Ils s'embrassent trop, dit-il, et j'estime Qu'ils n' sont pas mariés fort probablement Si l'on veut dormir dans la matinée Soudain on entend pleurer des marmots Ou d'un perroquet la voix obstinée Vingt fois sans répit crier des gros mots Sous un ronflement de machine à coudre L'un au piano joue en ut, en la L'autre, à coups d 'marteau, fait du sucre ne poudre Allez donc dormir avec c' potin-là ! Deux voisins entre eux feraient bon ménage Mais on a bien tort de se fréquenter Les femmes, grands dieux ! fleurs de cancanage Finissent toujours par se disputer Bref, chez le voisin, un soir que l'on dîne Sur votre moitié la sienne bondit En criant, rageuse : As-tu dit, gredine Que j'ai dit qu'il dit que vous avez dit Vous sortez un soir Mirza votre chienne La voisine aussi sort avec son chien Le printemps, l'amour, chantant leur antienne Voilà les cabots unis bel et bien La dame au toutou devient irascible Comme si son chien perdait son honneur Elle vous ferait, si c'était possible Condamner pour détournement d' mineur Ma conclusion paraîtra baroque Mais entre habitants de chaque maison Les torts, les travers, tout est réciproque Et de son côté chacun a raison On f'rait souvent bien de passer outre Ou de vivre seul comme un capucin Mais on peut dans l'œil avoir une poutre On verra toujours la paille du voisin |
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