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14969 résultats trouvés
Titre : | Les millionnaires |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Krier, Georges |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 2756 |
Numéro de catalogue : | 605 |
Numéro de matrice : | 87088-RA |
Date de l'enregistrement : | 1912 |
Instruments : | monologue |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 89 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 29-03-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | Les millionnaires
Paroles : Georges Krier - Musique : divers dont Pierre Degeyter dont l'Internationale est parodiée Je suis le défenseur acharné d'une plage de la société Qui, jusqu'à ce jour, a été plutôt négligée L’État s'occupe des ouvriers, rien qu' des ouvriers Tout pour les ouvriers : Augmentation d' salaire Repos hebdomadaire, retraite ouvrière On les sucre, vous n' pouvez pas dire le contraire Mais ils ne sont pas seuls sur la terre Il faut aussi penser aux pauvres millionnaires Qu'est-c' que l' gouvernement a fait pour eux jusqu'à présent ? Rien, absolument, on les persécute, c'est bien plus épatant Ça n' peut pas durer plus longtemps ! Que tous les millionnaires qui sont ici se lèvent Et crient avec moi : Vive la grève ! Place à la manifestation À nous l'émeute, à nous la révolution ! Debout, les forçats d' la galette Debout, esclaves du million On s'est assez payé votr' tête Maint'nant, défendez votr' pognon ! Ils sont heureux, les travailleurs, ils n'ont qu'à s'esquinter pour avoir le nécessaire Avec leur petit ordinaire, leur demi-setier Dugros, leur Pernod, ils se portent à ravir C'est pas la grève qui les empêche de courir Tandis qu' les millionnaire, avec le superflu, fatigués de ne rien faire Ils ont le ventre tell'ment gros, tell' ment arrondi Qu'ils ne se voient pas plus bas qu' le nombril Sans compter les calamités dont ils sont affligés Ils ont la goutte, la gravelle et paient des prix fous Les eaux indispensables à l'évacuation d' leurs cailloux Que tous les ventripotents, les goutteux, les rhumatisants Qui sont ici se lèvent et d'mandent avec nous La bouteille d’eau d' Vittel à trois sous Prolétaires de luxe, en avant ! Dans vos quarante chevaux, commencez la propagande effrénée Que voulez-vous ? Nous voulons payer les pneus un prix plus doux Et n' pas crever à tous les coups Nous voulons la danseuse à deux mille francs par mois Et, pour l'entret'nir, ne pas être plus d' trois Le collier d' perles à cent mille francs Ou c'est la grève immédiat'ment ! Nous voulons à deux mille cinq la robe de chez Paquin À cent sous le p'tit trottin La ch'mise de dentelle à cinq louis À trois francs le kilo d' chichis La grande cocotte de choix à cent balles À quarante centimes le beefsteak de ch' val Nous mourons d' faim, nous voulons sans r'tard Le souper de cinquante francs chez Paillard Nous crevons d' soif, il nous faut à quarante francs Le vieux Clos Vougeot, le fauteuil d'orchestre à dix francs La piqûre de 606 à trois francs Et si les millionnaires n'obtiennent pas satisfaction Pour la honte de la nation, ils travaill'ront Et se laiss'ront mourir de privations ! C'est la dèche finale Groupons-nous et demain L'Internationale Sera le genre rupin ! |
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