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Titre : | Antonin |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Lenoir, J. ; Cluny ; Pourrière |
Interprète(s) : | Mayol, Félix |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 4448 |
Numéro de catalogue : | 2679 |
Inscriptions complémentaires : | 11-10-20 |
Date de l'enregistrement : | 1920-09-xx |
Instruments : | orchestre acc. |
Vitesse (tours/minute) : | 80 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 2,5ET sur Shure, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar duo declickle, dehiss |
Date du transfert : | 18-09-2024 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | Antonin
Tout là-bas, au pays de Provence Où son père était tonnelier Antonin, dès la plus tendre enfance Avait fait l'apprentissage du métier À vingt ans, il était le plus brave Pour mettre le vin en tonneau Mais lorsque le pauvre, dans la cave S'attardait un petit peu trop Son bourru de père Arrivait tout à coup Et très en colère Criait "Bouh ! Antonin, Antonin Ne t'arrête pas, peuchère Antonin, Antonin Entonne avec plus d'entrain Antonin, Antonin Coquin de sort de tes pères ! Antonin, ne change pas de main Entonne, entonne, Antonin" Le dimanche, pendant les farandoles Il jouait du tutu panpan Et, le soir, dessous les girandoles Il poussait la romance en s'accompagnant Avec ses plus belles roucoulades Il nous chantait, la bouche en cœur L'air de "Magali m'a tant amade" Que nous reprenions tous en chœur Quand il voulait pas continuer jusqu'au bout Chacun, dépité, lui criait "Bouh ! Antonin, Antonin Ne t'arrête pas, peuchère Antonin, d' la guitare, Antonin Entonne avec plus d'entrain Antonin, Antonin Coquin de sort de tes pères ! Antonin, ne change pas de main Entonne, entonne, Antonin Un jour de la saison printanière Il épousa la Théréson Une jolie fille de Beaucaire Belle et fraîche comme une rose en bouton Le soir, dans leur petite bastide Quand sonna l'heure du berger Il s' montra si tellement timide Que sa femme dut l'encourager Si bien qu' dans la nuit on entendit tout à coup Thérèse, énervée, qui disait "Eh ben, zou ! Antonin, Antonin Ne t'arrête pas, peuchère Antonin, maï que fas ? Antonin, dounde vas ? Entonne avec plus d'entrain Antonin, Antonin Je retourne chez ma mère Antonin, ne change pas de main Entonne, entonne, Antonin" |
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