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Title : | Chien d'agrément | |||
Composers and/or lyricists : | Charlus | |||
Performers : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] | |||
Content type : | Café-concert | |||
Audio file : | ||||
Images : | ||||
Recording medium : | Disque | |||
Format : | 19 cm aiguille (enregistrement acoustique) | |||
Recording location : | Paris, France | |||
Manufacturer, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. | |||
Catalogue number : | 3934 | |||
Matrix number : | P338 | |||
Recording date : | 1904 | |||
Condition : | Exc++, monté à la fin avec piste suivante | |||
Speed (rpm) : | 88,8 | |||
Tools used for data transfer : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss | |||
Transfer date : | 2014-01-16 | |||
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Voir aussi " Moumoute" | |||
Text or lyrics : | Chien d'agrément
Création : Jacquet à Parisiana [Des similitudes avec "Moumoute" http://www.phonobase.org/14565.html - même auteur ?] Mon Dieu ! mon Dieu ! Ma bonne madame, ma chère, que j' suis tourmenté. Ah ! Cette sale bête me f'ra perdre la tête. Vous n' l'avez pas vu, madame Capussart ? - Qui ça ? Mais Lolotte, ma p'tite chienne.... (aboiements) Ah, tenez, tenez, tenez, la voilà ! ouh, vilaine, d'où viens-tu ? Ah ! tu m'en fais des misères et pourtant je fais tout c' que j' peux pour te faire plaisir : tu avais des puces, je t'ai acheté d' la pommade soufrée, tu n'en as plus, seul'ment la maison en est inondée et pour qu'on n' te fasse pas d' mal, j'ai été obligé de dire que c'était moi qui les avais apportées. Oui, oui, je t'emmène toujours quand tu as une partie d' plaisir à faire. Ainsi, j' t'ai emmenée l'autre jour au dîner du baptême du p'tit Galibet et tu as eu l'aplomb de t' tirer des pattes avec le gigot. Oui, les invités ont été obligés de courir pendant une heure après toi. Il y a un mois, mon propriétaire m'invite à dîner, je t'emmène, il y avait beaucoup d' monde, tu t' mets sous la table… Bon, qu' je m' dis, elle va s' tenir tranquille. Tout d'un coup, les convives se bouchent le nez, on crie : À la porte ! à la porte, le chien ! On voulait te flanquer une roulée. Eh ben, oui, pour t'éviter la pile, j'ai été obligé de dire que c'était moi, oui. Pour comble de bonheur, le lend'main, tu mords un sergent d' ville à la jambe ! Ah ! tu t'en rappelles, hein ! Eh ben, pour te sauver, j'ai été obligé de dire que c'était moi. Oui, oui... et puis, parlons un peu d' ta propreté : Ah ! elle est belle, elle est propre, ta propreté ! Qu'est-c' que tu as fais hier dans l'escalier ? Oui, oui, la concierge hurlait comme un blaireau. J'ai été obligé d' lui dire que c'était moi ! Oh, vilaine, tiens, tiens, tu mérit'rais que j' t'étrangle ! Oui, allons, allons, allons, allons, n' pleurez plus, faites une bise à sa maîtresse et dites que vous ne recommenc'rez plus. Mmm mmm. Tenez, madame, allons, on va faire une petite prom'nade aux Champs-Élysées, on va aller prendre une petite absinthe au sussucre, allons, bébé, ah ! qu'elle est belle alors... |
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