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Title : | Perdus en mer |
Composers and/or lyricists : | Spencer, Émile ; Disle, Fernand ; Joullot, Eugène |
Performers : | Dona, Gaston [Gaston Théodore Boudon] |
Content type : | Café-concert |
Audio file : | |
Images : | |
Recording medium : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Manufacturer, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. |
Catalogue number : | 97362 |
Matrix number : | xP4707 |
Recording date : | 1909 |
Instruments : | orchestre acc. |
Condition : | Exc++ |
Speed (rpm) : | 74 |
Tools used for data transfer : | Stanton 150, SME-Clément, pointe 1,5ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe ffrr, passe-bas 6,5kHz : Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Transfer date : | 2017-11-26 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Amoureux du Morbihan, blasphème dans la tempête, suicide, sauveteurs en mer |
Text or lyrics : | Perdus en mer
Paroles : Fernand Disle, Edmond Joullot - Musique : Émile Spencer - Éditeur : Eugène Joullot / Répertoire populaire - Paris Yvonne et Jean-Pierre un beau jour Se promenaient en causant d’amour C’était au bord de l’océan Sur l'estran à la marée basse Deux fiancés du Morbihan Allaient droit d’vant eux dans l’espace Je t’aime bien, mon p’tit Jean-Pierre Disait la fille au joli gars Vivant leur rêve bien loin d’ la terre Ils marchaient se t’nant par le bras Les amants sur le sable fin Allaient toujours plus loin, plus vite Arrivés au rocher enfin L' garçon s'assit auprès d' la p’tite Avec des r’gards pleins de tendresse Ils faisaient des projets d’av’nir Mais d’un geste fou de détresse On vit soudain le gars bondir Yvonne, Yvonne, v'là l’océan ! L’océan qui monte et qui pleure V'là qu'il nous enveloppe à présent Et la terre est à trois quarts d'heure D’horreur s’évanouit la fillette Les flots arrivent à grand bruit Le gars blasphème dans la tempête Le ciel se couvre ; le vent rugit Mais du village on les a vus Pour les sauver, d' braves gens s’apprêtent Trop tard ! les p’tits sont bien perdus ! L’océan couvre la roche aux mouettes Mon gars ! Ma fille ! s’écrient les mères Pendant qu’ près d’elles, le vieux curé Jette aux flots les dernières prières : De profundis clamavi ad te, Domine Yvonne et Jean-Pierre un beau jour Sont partis en causant d’amour |
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