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Titre : | Comme chez vous |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Daulnay, Eugène ; Aillaud, Théodore |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. |
Numéro de catalogue : | 36341 |
Numéro de matrice : | xP2022 |
Date de l'enregistrement : | 1905 |
Instruments : | chant homme, orchestre acc. |
État : | Exc+, sature |
Vitesse (tours/minute) : | 73 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 09-04-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | Comme chez vous
Paroles : Théodore Aillaud - Musique : Eugène Daulnay - Éditeur : Chavat et Girier, Paris (1905) La moitié du monde est faite Pour gruger l'autre moitié On trouve des pique-assiette En énorme quantité C'est toujours à l'heure du dîner Qu'un intrus vient carillonner Tout surpris de voir que l'on mange Il dit : Est-c' que je vous dérange ? Oh ! j' vous d'mande pardon Excusez-moi donc - Mais pas du tout, comment donc, pas du tout ! Ah ! quelle surprise agréable On n'attendait plus qu' vous pour s' mettre à table On n' se gêne pas entre nous Faites ici comme chez vous Absolument comme chez vous Rev'nant douc'ment en cachette D'un voyage simulé Dans mon cabinet d' toilette J' pince ma bonne et mon cocher La bonne, consciencieusement Avec ma brosse lavait ses dents Et l' cocher de mon eau d' Cologne Vaporisait sa rouge trogne Oh ! fit-il, pardon Excusez-nous donc - Mais pas du tout, mes amis, pas du tout ! Voulez-vous d' l'essence de violette ? Rincez-vous donc les pieds dans ma cuvette On n' se gêne pas entre nous Faites ici comme chez vous Absolument comme chez vous Avec une nombreuse famille J' voyageais sur l'Orléans Près d' moi s' trouvait la p'tite fille Âgée de deux ou trois ans Croyant que j'étais assoupi V'là la sale gosse qui fait pipi J'allais m' fâcher mais son bon père Me dit en la regardant faire : Ah ! j' vous d'mande pardon Excusez-la donc - Mais pas du tout, cher monsieur, pas du tout ! Ne dérangez pas votre fillette La prochaine fois, je pass'rai ma casquette On n' se gêne pas entre nous Faites ici comme chez vous Absolument comme chez vous Pour que la vie paraisse belle Que faut-il en vérité ? Une femme qui soit fidèle Puis un ami très dévoué Mais il arrive que dans votre lit Vous pinciez en flagrant délit La femme, l'ami, tous deux ensemble Vous disant d'une voix qui tremble : Oh ! j' te d'mande pardon Excuse-nous donc - Mais pas du tout, mes enfants, pas du tout ! Ma présence peut-être vous gêne Dans combien d' temps faut-il que je revienne ? On n' se gêne pas entre nous Faites ici comme chez vous Absolument comme chez vous |
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