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Title : | Les conventions |
Composers and/or lyricists : | Briollet, Paul ; Bunel, Gabriel ; Tinant, Henri |
Performers : | Andral |
Content type : | Monologue comique |
Audio file : | |
Recording medium : | Disque |
Format : | 19 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Recording location : | Paris, France |
Manufacturer, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. |
Catalogue number : | 6572 |
Matrix number : | p2609 |
Recording date : | 1906 |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
Condition : | Exc++ |
Speed (rpm) : | 69,9 |
Tools used for data transfer : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4,5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Transfer date : | 2011-03-16 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. |
Text or lyrics : | Les conventions
Création : Dranem à l'Eldorado - reprises : Andral, Serjius - Musique : Paul Briollet, Gabriel Bunel - Paroles : Paul Briollet, Henri Tinant - Éditeur : Louise Maurel / Répertoires Réunis - Paris J'ai remarqué que l'existence N'est faite que de conventions J' vais vous prouver c' que j'avance Par quelques p'tites observations Prenons par hasard les objets pour exemples. Ben, ils ont des noms de convention. Tenez, un fauteuil, ça devrait s'appeler un vrai-t-œil, à moins que celui qui s'assoit dessus ait un œil du côté de… de… c'est pas vrai, ça ! Ah ! Ce n'est pas la peine de rigoler, c'est vrai ce que je vous dis. Les superstitions, tenez, c'est aussi une convention. Ainsi, l'autre jour, dans un dîner, je fais tomber une goutte de vin sur la nappe. Pour éviter des taches, vivement ma voisine jette du sel dessus. Cinq minutes après, ma voisine fait tomber un peu de sel sur sa robe, alors, moi, vivement j'y verse un litre de vin dessus. Ben, paraît que c'était pas la même chose. Vous voyez bien que tout est convention. C'est comme la langue française, y a des conventions idiotes. Ainsi, les petites ouvrières qui trottinent, on les appelle des trottins. Alors les abeilles, les abeilles ouvrières qui butinent, on devrait les appeler des… des butins. C'est comme les vases de nuit, on appelle ça des Thomas. Encore une convention. Pourquoi Thomas ? Vaudrait mieux appeler ça Mathias puisqu'on dit : Passe-moi mathias à chocolat, ah ! Pour les signes de politesse, c'est encore une convention. Ainsi, en Chine, pour se dire bonjour on se crache dans la main, chez les sauvages on se repasse sa chique, et en France, pour saluer une dame, on retire son chapeau. Oh ! allons, c'est une convention, ça. Il vaudrait bien mieux retirer sa culotte, comme ça elle ne verrait pas si on est chauve. Oh ! madame, c'est pas… pas la peine de rougir pour ça, mais on sait bien ce que c'est, allez. Tenez, quand on veut se marier et qu'on va demander la main de celle qu'on aime… encore une convention car, enfin, voyons, messieurs, si on ne vous accordait que la main, la main de madame votre épouse, c'est pas avec ça que vous auriez pu avoir des enfants, voyons. En littérature, dans les feuilletons, c'est encore une convention. Tenez, une fois, j'avais à dire dans une pièce : Oh ! mes amis, nous sommes vaincus ! Comme il manquait un figurant, ben, au lieu de crier ça, j'ai crié : Oh ! mes amis, nous sommes dix-neuf euh… Et moi, ça fait l' vingtième ! Voyez bien qu' tout ça c'est une convention, voyons. |
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