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Titre : | Faust ; Salut ô mon dernier matin ; à moi les plaisirs — Salut demeure chaste et pure... |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Gounod, Charles |
Interprète(s) : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) |
Genre : | Opéra |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Lioret n°4 en 2 parties (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Lioret |
Numéro de catalogue : | 6 |
Date de l'enregistrement : | 1899-1901 |
État : | bon |
Vitesse (tours/minute) : | 115—111 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 06-12-1998 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos : Henri Chamoux, La diffusion de l'enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Coll. Maison de la radio, discothèque centrale. |
Texte du contenu : | ACTE I
SCÈNE et CHOEURS FAUST, CHOEURS C'est la nuit, Faust est seul, assis à une table couverte de livres et de parchemins, devant lui un livre ouvert. La lampe est sur le point de s'éteindre FAUST Rien !... En vain j'interroge, en mon ardente veille, La nature et la Créateur ; Pas une voix ne glisse à mon oreille Un mot consolateur ! J'ai langui, triste et solitaire, Sans pouvoir briser le lien Qui m'attache encore à la terre ! Je ne vois rien ! je ne sais rien ! rien ! rien ! Il ferme le livre et se lève ; le jour commence à se lever Le ciel pâlit ; devant l'aube nouvelle La sombre nuit s'évanouit !... Encore un jour ! encore un jour qui luit !... O mort ! quand viendras-tu M'abriter sous ton aile ? Eh bien ! puisque la mort me fuit Pourquoi n'irais-je pas vers elle ? (Il verse le contenu d'un flacon dans une coupe) Salut ! O mon dernier matin ! Salut ! O mon dernier matin ! J'arrive sans terreur Au terme du voyage Et je suis, avec ce breuvage Le seul maître de mon destin ! Je suis, avec ce breuvage Le seul maître de mon destin ! (Comme il porte la coupe à ses lèvres, des voix de femmes lui parviennent de l'extérieur) CHOEUR Ah ! Paresseuse fille Qui sommeille encor ! Déjà le jour brille Sous son manteau d'or Déjà l'oiseau chante Ses folles chansons ; L'aube caressante Sourit aux moissons ; Le ruisseau murmure La fleur s'ouvre au jour, Toute la nature S'éveille à l'amour ! FAUST Vains échos de la joie humaine, Passez, passez votre chemin ! Passez, passez. O coupe des aïeux, qui tant de fois fus pleine, Pourquoi trembles-tu dans ma main ? Pourquoi trembles-tu dans ma main ? (L'on entend de l'extérieur des voix d'hommes allant aux champs) CHOEUR Aux champs l'aurore nous rappelle On voit à peine l'hirondelle, Qui vole et plonge d'un coup d'aile, Dans la profondeur du ciel bleu ! Le temps est beau ! la terre est belle ! Aux champs l'aurore nous rappelle, Le temps est beau, la terre belle, Béni soit Dieu ! Béni soit Dieu ! Béni soit Dieu ! FAUST Dieu ! Dieu ! Dieu ! |
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