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Title : | Sans le vouloir, rondeau |
Composers and/or lyricists : | Burgmüller, Friedrich ; Galipaux, Félix |
Performers : | Lejal, Victor |
Content type : | Café-concert |
Audio file : | |
Recording medium : | Cylindre |
Format : | Lioret n°4 (enregistrement acoustique) |
Recording location : | Paris, France |
Manufacturer, label : | Lioret |
Catalogue number : | 7 |
Recording date : | 1899-1901 |
Condition : | bon |
Speed (rpm) : | 105 |
Tools used for data transfer : | Archéophone |
Transfer date : | 1998-12-06 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos : Henri Chamoux, La diffusion de l'enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Coll. Maison de la radio, discothèque centrale. Lejal annonce '… rondeau comique'. |
Text or lyrics : | Sans le vouloir
Création : Kam-Hill (1890) - reprises : Félix Galipaux, André Maréchal, Victor Lejal Paroles : Félix Galipaux - Musique : Burgmüller - Éditeur : Colombier, Paris (1890) Sans le vouloir, un soir on se promène Sans le vouloir on rencontre un minois Dont l'aspect frais et riant vous amène À cheminer ensemble en tapinois Sans le vouloir, on rit, on jase, on cause Sans le vouloir, on lui donne le bras Sans le vouloir, vous offrez quelque chose C'est accepté sans faire d'embarras Sans le vouloir, on prend une voiture Sans le vouloir, on tient de gais propos Sans le vouloir, tout bas, on lui murmure Des mots d'amour… exigeant le huis-clos ! Sans le vouloir, on arrive, on se quitte On se sépare en se serrant la main Mais cependant on s'embrasse… et s'invite À faire encor à deux même chemin Sans le vouloir, la semaine suivante On prend le train pour aller dans les bois Sous la tonnelle, en déjeunant, l'on chante Quitte à froisser le vertueux bourgeois Sans le vouloir, dans les champs on s'égare L'un contre l'autre étroitement serrés Et l'on revient, lui fumant son cigare [Galipaux : Et l'on revient, lui fumant un cigare] Elle baissant ses yeux mal assurés Sans le vouloir, on se met en ménage N'ayant à deux pas plus de quarante ans [Galipaux : Sans le vouloir, on y reste dix ans] Sans le vouloir, on n'a pas été sage [Galipaux : Sans le vouloir, on n'est pas toujours sage] Sans le vouloir, on a beaucoup d'enfants Sans le vouloir, alors, on se marie Pour bien finir ce qu'on a commencé Et l'on s'en va, joyeux, à la mairie Lancer un oui d'un ton bien décidé ! [Galipaux : Lancer un oui d'un air bien décidé] Et voilà comme on a changé sa vie Un soir d'été, causant sur le trottoir Avec deux yeux qui vous faisaient envie On est heureux et c'est sans le vouloir ! |
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