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Titre : | L'enterrement de Belle-Maman |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Bruant, Aristide |
Interprète(s) : | Bruant, Aristide |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 35 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 3124 |
Numéro de catalogue : | 659 |
Numéro de matrice : | 83097-ER |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 83,2 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 16-11-2012 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Belle-mère, Clamart. Dans l'esprit de "Ah ! Qu'cest triste !" |
Texte du contenu : | L'enterrement de belle-maman
Hier, c’était l’enterrement De ma pauvre belle-maman Une femme qu’avait toutes les vertus Hélas ! nous n’la reverrons plus ! Comme elle avait plus d’soixante ans On attendait ça d’puis longtemps L’matin, on est v’nu la chercher Et puis, en route, fouette, cocher Le vent soufflait on ne sait d’où Trou lalaïtou, trou lalaïtou Le soleil dorait l’horizon Et zon, zon, zon Nous marchions d’un air décidé Gai, gai, gai, lariradondé Et nous suivions tous comme ça Larifla, fla, fla ! Près de moi, dans les premiers rangs S’avançaient les proches parents Sous la douleur se laissant choir Et pleurant tous dans leur mouchoir Soudain, l’un d’eux s’approche de moi Et me dit, d’un ton plein d’émoi : Vraiment, du ciel, nous sommes maudits ! Tout en pleurant, j’lui répondis : Oui, monsieur, j’en suis comme un fou Trou lalaïtou, trou lalaïtou Ça fait un vide à la maison Et zon, zon, zon De pleurs je suis tout inondé Gai, gai, gai, lariradondé Et nous pleurions tous comme ça Larifla, fla, fla ! Il commençait à se faire tard Quand nous arrivâmes à Clamart Nous entrions quéqu’temps après Dans un jardin planté d’cyprès Les hommes pleuraient en sanglotant Les femmes sanglotaient en pleurant Gendres, neveux, cousins, p’tits-fils Entonnaient le De Profundis Comme on la descendait dans le Trou lalaïtou, trou lalaïtou Chacun disait une oraison Et zon, zon, zon En criant comme un possédé Gai, gai, gai, lariradondé Et nous chantions tous comme ça Larifla, fla, fla ! À la sortie, v’là qu’les parents Prennent d’assaut les restaurants Pour se consoler un p’tit brin On fait v’nir cinquante litres de vin Quand les cinquante litres furent bus On en fit rev’nir encore plus Si bien qu’au moment d’se quitter Y avait plus moyen d’s’acquitter Tout le monde avait bu comme un Trou lalaïtou, trou lalaïtou On avait son petit pompon Et zon, zon, zon Quand votre crampon s’ra décédé Gai, gai, gai, lariradondé Faudra l’enterrer comme ça Larifla, fla, fla ! |
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