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Titre : | A Salonique |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Scotto, Vincent |
Interprète(s) : | Mayol, Félix |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 4426 |
Numéro de catalogue : | 2601 |
Inscriptions complémentaires : | 16-1-19 |
Date de l'enregistrement : | 1918-07-xx |
Instruments : | orchestre acc. |
Vitesse (tours/minute) : | 40 à doubler |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 2,5ET sur Shure, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar duo declickle, dehiss |
Date du transfert : | 18-09-2024 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | À Salonique
Paroles : Jean Rodor - Musique : Vincent Scotto - Éditeur : O. Dufrenne, Paris (1917) Un petit marsouin de l'armée d'Orient Après un combat qui fut des plus brillants Partait maintenant loin de la ligne de feu Afin de pouvoir se reposer un peu Il se disait "Quelle bonne aubaine J'en ai-t-y d' la veine Où qu' c'est qu'on m'emmène ? C'est Salonique que j'aperçois V'là plus de dix mois Qu' j' l'ai quittée, ma foi" Et, le soir même, le p'tit marsouin Partit pour s'amuser un brin À Salonique, nique, nique, nique, nique On voit des femmes helléniques, niques, niques Il en vit une qui lui dit "P'tit Français Viens donc chez moi près du grand minaret" Ses petits pieds dans ses babouches, bouches, bouches Et le sourire sur la bouche, bouche, bouche Elle lui offrit pour un billet d' vingt francs Un bon dodo avec elle dedans Le petit marsouin se dit "C'est épatant !" Et prenant le bras de la charmante enfant Il l'accompagna jusque dans son logis Une seule pièce ornée de grands tapis Dans sa chambrette originale Son Orientale était idéale Ça respirait le patchouli L'opium, le hatchi et l'amour aussi Et pendant qu'elle se déshabillait Le marsouin ravi murmurait : À Salonique, nique, nique, nique, nique On n' fait pas l'amour platonique, nique, nique Soudain, voyant deux seins rebondissants Il s'écria "Y a du monde aux Balkans" Sur sa peau lisse, lisse, lisse, lisse, lisse Il égara avec malice, lice, lice Une main dans les cheveux puis dans le cou Et perdit l'autre, ma foi, je n' sais pas où Mais après l'amour, comme il allait partir Elle, très maline, lui dit "Quel souvenir Je garderai de toi, petit Français chéri J' suis vénizéliste et j'aime ton pays" Alors, le marsouin, plein d'adresse Dit à sa maîtresse "Puisque tu confesses Aimer mon pays, ça c'est beau Tu vas aussitôt lui faire un cadeau Les vingt francs que j' t'avais promis Je les garde pour mon pays" À Salonique, nique, nique, nique, nique Quand on veut faire nique, nique, nique, nique Faut suivre l'exemple de ce petit marsouin Montrant aux Grecs qu'il était un malin Maintenant ils sont devenus francophiles, philes À Constantin, ils ont dit "File, file, file" Nous pouvons croire à leurs salamalecs Nous n' serons pas ainsi empilés par les Grecs |
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