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Titre : | Les réponses imprévues |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Spencer, Émile ; Lemercier, Eugène |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 2100 |
Numéro de matrice : | 12911-PC |
Inscriptions complémentaires : | 25-11 |
Date de l'enregistrement : | 1907 |
Instruments : | chant homme , piano acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 91 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 25-03-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | Les réponses imprévues
Paroles : Eugène Lemercier - Musique : Émile Spencer - Éditeur : Pathé frères (1905) Création : Eugène Lemercier Par une saison brûlante Un cactus était en fleurs Tous les cent ans, cette plante Fleurit durant les chaleurs Un jardinier, âme franche Lui disait en l'abreuvant : Tu peux fleurir, ma vielle branche Ça n' t'arrive pas si souvent Le cactus répondit : Je comprends qu' ça t'épate Car s'il faut cent années pour que ma fleur éclate Toi, pour te voir éclore, i' n' faut pas si longtemps Les boutons qu' t'as su' l' nez fleurissent tous les printemps Un candidat plein de grâce Disait dans une réunion : Si mon parti m'embarrasse Eh bien, j' chang'rai d'opinion S'il faut en croire les gazettes Lui dit quelqu'un en se l'vant Tu f'rais mieux d' changer d' chaussettes Ça n' t'arrive pas si souvent L' candidat répondit : Je souhaiterais que tu pusses Envelopper comme moi tes pieds de chaussettes russes Mais si tu les changeais deux ou trois fois par jour Ça n' les empêch'rait pas d' sentir le romadur Certain soir, un pique-assiette Disait à la fin d'un r'pas La bouche dans sa serviette : C'est drôle, mon dîner n' passe pas Ton dîner ? dit d'un air tendre L’amphitryon, bon vivant Ne t' gêne pas, tu peux me l' rendre Ça n' t'arrive pas si souvent L'invité répondit : Patientez, de grâce Avec de l'eau d' mélisse, i' s' peut qu' mon dîner passe Faites-moi dormir chez vous pour digérer c' festin Et si vous êtes pressés, j' vous l' rendrai d'main matin Sur le crâne d'un homme chauve J' colle un plat d' raie au beurre noir Puis, ne croyez pas qu' j' me sauve Non, je m' saisis d'un miroir Et dis au vieux qui tempête : Contemple-toi, t'es crevant Avec une raie sur la tête Ça n' t'arrive pas si souvent L'homme chauve répondit : À la fin, c'est une scie ! Va-t-on m' ficher la paix avec ma calvitie ? Je devrais être plaint et non pas être scié Vous n' savez donc pas c' que c'est un homme calvitié |
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