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Title : | Le traître |
Composers and/or lyricists : | Borel-Clerc, Charles ; Fernoux, Georges ; Garden, Claude |
Performers : | Bérard, Adolphe |
Content type : | Café-concert |
Audio file : | |
Images : | |
Recording medium : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Recording location : | Paris, France |
Manufacturer, label : | Pathé |
Double-side number : | 3526 |
Catalogue number : | 327 |
Matrix number : | 78485-RA |
Additional informations written on medium : | 23-12-13 ? |
Recording date : | 1911-12-xx |
Condition : | Exc++ |
Speed (rpm) : | 87,6 |
Tools used for data transfer : | Numark TT500USB, SME-Clément, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat |
Transfer date : | 2015-03-20 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Coll. José Sourillan. Première Guerre mondiale, 1914-1918, France. Officier sorti du rang. Plan des nouveaux forts qui défendent la Meuse |
Text or lyrics : | Le traître
Paroles : Georges Fernoux, Claude Garden - Musique : Charles Borel-Clerc - Éditeur : Borel-Clerc - Paris (1911) T’en souvient-il, ma belle Marion En garnison j’étais à la frontière Quand tout Verdun, plein d’admiration Pour ton talent, t’applaudissait naguère Je t’adorais, moi, pauvre lieutenant Tu te moquais et j’étais au supplice Tu me disais : De l’amour sans argent N’y pense pas, cherche ailleurs un caprice J’ai du succès et je veux éclipser Par mes bijoux, luxe dont je suis fière Or, avec toi j’y devrais renoncer Je ne veux pas partager ta misère {Refrain :} Pauvre officier, moi qui sortais du rang Rien que ma solde, et pour toi goutte à goutte J’aurais donné, Marion, tout mon sang Car je voulais t’avoir, coûte que coûte Un étranger devinant mes tourments Me dit tout bas : J’offre une vie heureuse À celui qui me donnera les plans Des nouveaux forts qui défendent la Meuse Comme un bandit, comme un lâche, un voleur Je dérobai les plans des forteresses Pour les livrer au démon tentateur Mais tout à coup une terreur m’oppresse Devenant fou, je me mis à pleurer Et dans tes bras, je confessai mon crime Quand tu me dis : Eh quoi ! pour un baiser Notre patrie, hélas ! serait victime ? {Refrain :} C’était pour moi, allons, garde ton rang Car dans ton cœur l’affreux remord va naitre Ressaisis-toi, même au prix de ton sang Reprends vite ces plans, n’sois pas un traitre ! Je retrouvai mon homme qui gaîment Se disposait à passer la frontière Quand je lui dis : Reprenez votre argent J’ai réfléchi, j’aime mieux la misère Je suis honteux de cette lâcheté Voilà la somme intacte et prenez garde Rendez les plans de bonne volonté Personne ici n’entend ni ne regarde Il ricanait et raillait ma douleur Or je vis rouge et le pris à la gorge Pour étouffer ses râles de frayeur Je l’étendis comme un loup qu’on égorge {Refrain :} Puis près de toi, malgré mon crime honteux Ô Marion, je vins, quoi qu’il m’en coûte Quand tu me dis : Maintenant sois heureux Sois mon amant ! je t’aime ! et prends-moi toute ! |
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