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Title : | L'irrésolu |
Composers and/or lyricists : | Ducreux ; Mortreuil, Félix |
Performers : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Content type : | Café-concert |
Audio file : | |
Images : | |
Recording medium : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Recording location : | Paris, France |
Manufacturer, label : | Pathé |
Catalogue number : | 1808 |
Matrix number : | 12935-PC-X |
Additional informations written on medium : | 18-7 |
Recording date : | 1907 |
Instruments : | chant homme , piano acc. |
Condition : | Exc, sature |
Speed (rpm) : | 93 |
Tools used for data transfer : | Stanton 150, SME-Clément, pointe 1,5ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Transfer date : | 2022-03-18 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. En résumé : le médecin j'y vais pas, épouser ma cousine, j'y vais pas, une demi-mondaine j'y vais pas, mais me faire élire député de la Bresse à 25 fancs par jour, j'y vais ! |
Text or lyrics : | L'irrésolu
Paroles : Félix Mortreuil - Musique : Ducreux - Éditeur : Pathé frères, Paris (1906) Un jour, m' sentant pris d'une faiblesse Je cours viv'ment voir un médecin Mais comme je réfléchis sans cesse En bas d' chez lui, j' pensai soudain : Bonjour, docteur, que j' vais lui dire D'où soufrez-vous, qu'il me dira J'ai mal au doigt, que j' vais lui dire Amputation, qu'il répondra Et qu'est-ce que c'est ? que j' vais lui dire C'est cinquante francs, qu'il ajout'ra Zut ! Cinquante francs pour m'annoncer Qu'il va falloir me le couper C'est une belle gourde que c' médecin-là J' garde mon p'tit doigt et j'y vais pas J' goûte ma cousine, une belle jeunesse En mariage, je vais la d'mander Mais comme je réfléchis sans cesse J' pensai chez elle avant d'entrer Bonjour, cousine, que j' vais lui dire Bonjour, cousin, qu'elle répondra Ah ! que j' vous aime-t-y, que j' vais lui dire Et moi z'aussi, qu'elle répondra J' veux t'épouser, que j' vais lui dire Ah ! je veux bien, qu'elle ajout'ra Mais l' soir des noces d'un si beau jour Si j' lui dis : Connais-tu l'amour ? Et qu'elle réponde : Moi ? j' connais qu' ça ! Ah ? j' s'rais pas l' premier ? zut ! j'y vais pas Une mondaine, belle comme une déesse Me dit un jour : Chéri, viens m' voir Mais comme je réfléchis sans cesse J' pensais, m' rendant chez elle un soir : Bonjour, ma crotte, que j' vais lui dire Bonjour, miché, qu'elle répondra J' veux être aimé, que j' vais lui dire C'est très facile, qu'elle répondra Mais… pour moi-même, que j' vais lui dire Ah ! pas moins d'une tune, qu'elle répondra Quoi ! Une tune pour une face comme ça Qu'a vingt-cinq piges sur l'estomac Des nénés en peau d' cervelas Ah ! y a rien d' fait, j' garde mon pognon et j'y vais pas Voulant être député d' la Bresse J'écris un discours prometteur Mais comme je réfléchis sans cesse Je dis, pensant aux électeurs : Chers citoyens, que j' vais leur dire Ta gueule, bébé ! qu'ils répondront La France vous r'garde, que j' vais leur dire Ben, laisse-la r'garder ! qu'ils répondront La République... que j' vais leur dire Mets-y un bouchon ! qu'ils crieront Comme dans l' métier de député Y a des ministres à renverser Et qu'on touche vingt-cinq francs pour ça Eh ben, j' crie : Vive Charlus ! et puis j'y vas ! |
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