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Title : | T'en souviens-tu Bichette ? | ||
Composers and/or lyricists : | Christiné, Henri ; Christien, Eugène | ||
Performers : | Dranem | ||
Content type : | Café-concert | ||
Audio file : | |||
Images : | |||
Recording medium : | Disque | ||
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) | ||
Recording location : | Paris, France | ||
Manufacturer, label : | Pathé - APGA | ||
Catalogue number : | P3115-2 | ||
Matrix number : | 65251-RA – 63279-RA-P | ||
Additional informations written on medium : | 26-8 | ||
Instruments : | chant homme, orchestre acc. | ||
Condition : | Exc+ | ||
Speed (rpm) : | 85 | ||
Tools used for data transfer : | Stanton 150, pointe 2,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss | ||
Transfer date : | 2022-04-23 | ||
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Le fichier audio contient la copie de deux exemplaires séparés par un silence numérique de 2 secondes. | ||
Text or lyrics : | T'en souviens-tu Bichette ?
Paroles : Eugène Christien - Musique : Henri Christiné - Éditeur : Christiné, Paris (1908) C'était au mois de mai, t'en souviens-tu, Bichette Qu'on s'était rencontrés, le soir du quatre avril T'avais de grands yeux verts qui sentaient l'anisette Et des nichons mousseux qui tenaient par un fil Or la brise soufflait comme un hippopotame Tes nichons sont partis mais le fil est resté Tombant à tes genoux, je t'ai dit : Belle dame Tant qu'il reste du fil, on peut toujours peloter Juste à ce moment-là, sur la mer boréale Les nénuphars chantaient, perchés dans les roseaux La lune dans le ciel effeuillait ses pétales Et j'ai senti mon cœur qui pleurait comme un veau Comme je t'appelais timidement : Ma chose ! Tu répondis : Amour, où donc mets-tu tes pieds ? Mais fais donc attention, tu marches dans les roses Car c'était plein de merles dans le fond du sentier ! Ce fut dans le désert une course immortelle Nous faisions de l'auto dans les champs de lotus Je perdis mon nombril, tu perdis ton ombrelle J' perdis mon numéro et toi ton humérus ! J'étais ton caillou rose et toi t'étais ma caille Et mordant sans pitié tes cheveux jusqu'au sang Je me brisai trois dents sur ton peigne d'écaille J'ai maudit ma naissance... et j'ai foutu mon camp ! Mais tu m'avais suivi et voilà qu'en Bavière Je trouvai le métro bouffé par les poissons Tu passas sur mon corps pour franchir la rivière Et tu me dis alors : Comme ça, t'as l'air d'un pont ! L'air d'un pont ! c'était trop pour mes chastes oreilles Je tirai mon poignard et toi ton cervelas !... Maintenant j'ai fini ma dernière bouteille Qu'on emporte mon verre ! C'était à Marsala ! C'était au mois de mai, t'en souviens-tu, Bichette Qu'on s'était rencontrés, le soir du quatre avril Et depuis ce jour-là, moi j'ai perdu la tête Et ma pauvre boussole ne tient que par un fil |
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