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Titre : | J'ons pas bougé |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Michiels, Gustave ; Laroche, Léon ; Paulus |
Interprète(s) : | Bravo |
Genre : | Café-concert : paysannerie |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 17 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Gramophone and Typewriter |
Numéro de catalogue : | 32615x |
Numéro de matrice : | 521f |
Date de l'enregistrement : | 1902 |
Instruments : | piano acc. |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,5ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 29-05-2010 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | J'ons pas bougé
Création : Paulus (1878) - reprises : Plébins, Bravo, Mercadier - Paroles : Léon Laroche, Paulus - Musique : Gustave Michiels - Éditeur : P. Feuchot, Paris (1878) On dit que j' sommes timide comme tout Qu'un rien m'émotionne, qu'un rien m' chagrine Et qu' sommes un peu naïf itou C'est ça, morbleu ! qui m' taquine J'aurions vingt ans aux abricots Et j'avons l'âme si sensible Qu' même en cueillant des coqu'licots J'en ons d' l'émotion qu' c'en est terrible {Parlé :} Eh, dame ! qu'est-ce que vous voulez ? L'émotion, c'est plus fort que moi, vous savez. Ça s' combat et puis ça se combat pas. Tenez, à propos des coquelicots, l'autre jour, j'étions en train d'en cueillir dans les épis, je marchions tout droit d'vant moi quand tout à coup j'entendons parler alors… j'ons prêté l'oreille et j'ons pas bougé. Ah ! sacré Dié ! je m' suis abstenu, je m' suis caché, j'ons pas bougé, ah ! sacré Dié ! Ouh la la la la la la a-la, ouille, j'ons pas bougé. Brûlant d'envie d'être marié Je m' disons : Faut qu' les filles le sachent Et comme sommes pas avarié È me r'luquent et même se m'arrachent Dimanche, quand j' vons danser au bal È m'accablent de cajoleries Faut croire qu'elle m' trouvont point trop mal Puisqu'elles me font des agaceries {Parlé :} Oh ! oui, qu'elles m'en font des agaceries, les gaillardes ! Ainsi, tenez, encore les unes y m'ont tiré les cheveux, les autres y m'ont donné des grands coups de poing dans le dos et puis y a la Jeannette là oh ! alors, elle, vous savez. Elle me chatouille ! ah ! ah ! ah !… oh ! les filles all' m'ont chatouillé, vous savez, aïe, hé, ça m'a donné des frémissements dans les mollets. Mais comme je pouvions point lui faire voir que j'étais chatouilleux, j'ons pas bougé. Ah! sacré Dié ! Je m' suis abstenu, je m' suis caché, j'ons pas bougé, ah! ah ! ah ! ah ! j'ons pas bougé |
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