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Title : | L'Anarchiste, monologue |
Composers and/or lyricists : | Delormel, Lucien ; Garnier, Léon |
Performers : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Content type : | Café-concert |
Audio file : | |
Recording medium : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Recording location : | Paris, France |
Manufacturer, label : | Pathé |
Catalogue number : | 2504 |
Matrix number : | 440 |
Color of the material : | noir moulé |
Condition : | Exc+ |
Speed (rpm) : | 160 |
Tools used for data transfer : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, flat, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Transfer date : | 2009-11-27 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Anarchie, lutte sociale |
Text or lyrics : |
L'anarchiste monologue comique créé par Plébins à l'Eldorado (1891) Paroles et musique : Léon Garnier, Lucien Delormel - Éditeur : Répertoire Plébins (1891) La partition : Oui, parfaitement, j’suis anarchiste Et j’d’mande qu’on supprime les abus J’d’mande à c’qu’on nous fasse justice… Non, pas d’justice, y n’en faut plus Ça gêne ceusses qu’est dans la mélasse… La mélasse… d’abord n’en faut plus Les patrons doivent céder leur place Puis des patrons… y n’en faut plus Ils boivent la sueur des prolétaires… La sueur… Ah ! non, y n’en faut plus C’est bon pour les propriétaires… Puis les proprios… n’en faut plus Ils s’font construire des grandes bâtisses Les bâtisses… d’abord n’en faut plus On logera comme les écrevisses… Et les écrevisses... n’en faut plus Ça sert à nourrir des cocottes Des cocottes… Ah ! non, n’en faut plus Elles n’font qu’vous tirer des carottes… Puis des carottes… y n’en faut plus Tout l’monde y bouffera d’la morue… Non, d’la morue, y n’en faut plus Y en a déjà trop dans la rue… Et puis les rues, y n’en faut plus On fourre des noms d’saints sur leurs plaques… Des saints… Ah ! non, y n’en faut plus Sauf ceux des femmes, sous leurs casaques… Mais des casaques… y n’en faut plus Les corsages… ça me scandalise Les corsages… d’abord n’en faut plus Suffit d’être vêtu d’une chemise… Et puis des ch’mises, y n’en faut plus On ira sans rien sous la lune La lune non plus, y n’en faut plus C’est une planète qu’est bien commune Puis des planètes y n’en faut plus C’est pour les vieux savants qu’ça brille Des vieux savants… y n’en faut plus Comme des croque-morts, on les habille Puis des croque-morts, y n’en faut plus Chacun il s’enterrera soi-même Et des enterrements… non, n’en faut plus Faut plus rien… plus d’terre, plus d’système Plus d’hommes, plus d’femmes… y n’en faut plus Faut qu’y ait plus qu’des socialisses Quand l’démolissage s’ra complet Eh ! bien, nous, les braves anarchisses Nous rétablirons c’qu’y avait |
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