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Titre : | Elles en veulent, monologue |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Fragson, Harry ; Cellarius, Albert |
Interprète(s) : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) |
Genre : | Monologue comique |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Lioret n°4 (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Lioret |
Date de l'enregistrement : | 1899-1901 |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
Couleur de la pâte : | Celluloïd blanc |
État : | Exc |
Vitesse (tours/minute) : | 100 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 26-04-2006 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos : Henri Chamoux, La diffusion de l'enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Coll. Jalal Aro. |
Texte du contenu : | Elles en veulent
Création : Claudius (1896 à la Scala) - paroles : Cellarius - musique : Fragson - Éditeur : 7, rue d'Enghien - Paris (1896) Y a des tas d' gens, des tas d' bourriques Disant qu' la dépopulation C'est d' la faute des femmes trop pudiques Et qui pour nous manquent d'affection Eh bien, ces gens-là c'est des poires Qui n'entendent rien à l'amour Au lieu d' nous conter des histoires Aux femmes, ils devraient faire la cour Ils verraient qu'elles ont l' cœur tendre Et qu'elle se laissent pincer l' menton S'agit seulement d' savoir s'y prendre N'est-ce pas, mesdames, allons, avouez-le donc - Mais oui, certainement, vous avez raison, oui, oui, oui Ah ! là, qu'est-ce que j' vous disais, vous voyez, je l' sais bien, moi, parbleu Elles en demandent, elle en veulent ! C'est comme les maris, ah ! c' qu'ils sont bêtes Ils trompent leur femme, c'est très curieux Dans l'espoir de faire des petites fêtes Alors qu'ils ont c' qu'il faut chez eux mais bon sang d' bon sang, que l' diable les emporte ! D'autant qu'ils sont souvent déçus Et c'est en agissant d' la sorte Que presque tous ils deviennent cocus Loin d'aller tirer des bordées Ils feraient mieux d' rentrer chez eux l' soir Car la plupart des femmes mariées Ne demandent qu'à remplir leur devoir Ah ! ah ! ah !... Ah ? comment, vous rigolez ? ça vous fait rire, ça ? Eh bien, j' vous l' dis, moi , j'en suis sûr, elles ne pensent qu'à ça, oui, qu'à remplir leur devoir Elles en demandent, j' vous dis, elles en veulent ! D'aucuns prétendent qu'on manque de femmes Alors qu'y en a des fourgons Demain nous serions tous bigames Et même trigames si nous voulions Voyez les p'tites femmes dans la rue Même celles ayant l' plus de chasteté Et la mine la plus ingénue Mais il n'y a qu'à s' présenter ! Y en a qui la font à la pose, oh ! j' sais bien Y en a même qui vous flanquent des soufflets, ça m'est arrivé à moi Puis au bout d'un instant l'on cause Suffit d'avoir un peu d' toupet Oui, je vous l' dis, moi : y a qu'à s' présenter Y a qu'à s' baisser pour en prendre Oh ! quelquefois elles font des magnes mais c'est du boniment Au fond, des amoureux, elles en demandent, elles en veulent ! Et ceux qui chaque soir dans la salle Aux p'tites actrices jettent un bouquet Tout ça pour obtenir peau d' balle Ah ! mince ! Faut-y qu'ils en aient un paquet Ils sont là qui font la fine bouche Et des yeux en boules de loto, oh ! oh ! oh ! Ah ! croyez-vous qu'ils en ont une couche Dignes d'être servis sur un plateau Tenez, moi qui vous parle, oui, eh ben moi, j'en viens, des coulisses Et je vous conte pas un boniment Je sais c' qu'elles pensent, les p'tites actrices, oui, oh ! je l' sais Vous pouvez marcher carrément Quoi, ça vous épate ? Quand vous m' regarderez, là, eh ben, j' vous l' dis, moi : Elles en demandent, elles en veulent ! |
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