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41 résultats trouvés
Titre : | Deux bons copains |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Queyraux, Antoine ; Gerny, Ernest |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] ; Mansuelle, Eugène |
Genre : | Sketch |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 2596 |
Numéro de catalogue : | 2278 |
Numéro de matrice : | 71260-RA |
Inscriptions complémentaires : | 23-3 |
Date de l'enregistrement : | 1911 ? |
Instruments : | dialogue comique |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 88 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 22-03-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | Deux bons copains
Création : Chavat et Girier (vers 1898) - reprises : Charlus et Mansuelle, Paul Lack et Vallez Paroles : Ernest Gerny - Musique : Antoine Queyriaux - Éditeur : Émile Benoit - Paris - Tiens, bonjour Loupiot, dis donc, t'as pas une pipe de tabac ? - Ah non, mon vieux Bidois, j'en n'ai pas seul'ment une broque dans ma profonde - Ah ben, tant pis, ça fait rien, va tralalala... - Dis donc, mais t'as l'air bien gai aujourd'hui. Qu'est-c' que t'as ? - Ah, dis donc, tu sais pas qu'est-c' qui vient d' m'arriver - Non. - Eh bien, j' viens d' toucher quarante mille francs - Quarante mille francs ! pas possible ! mais t'as donc fait un héritage - Ah, c'est pas ton affaire - Ah, i' veut pas m' dire d'où ça lui vient... tiens, moi que j' croyais qu' j'avais plus d' tabac dans ma profonde, v'là qu' j'en r'trouve ! Prends-en la moitié, mon vieux, parce que toi t'es un vrai copain et quand j'ai un vrai copain, la moitié de c' que j'ai est à lui. - Oh ben, c'est comme moi, quoi, quand j'ai un copain, j' partage tout c' que j'ai avec lui. - Dis donc, Bidois, oùsqu'i's sont les quarante mille francs qu' t'as touchés ? - Ben, i's sont à la Poste - T'as pas gardé un billet d' cent francs sur toi ? - Non - Alors, t'as pas d'argent ? - Non - Eh ben, pourquoi qu' tu l' dis pas tout d' suite ? Moi, j'ai quatorze sous, tiens, en v'là sept. - Comment ? tu m' les donnes ? - Mais oui ! puisque j' te dis qu' quand j'ai un vrai copain la moitié de c' que j'ai est à lui. - Oh ben, t'es comme moi, toi, quand j'ai un vrai copain, j' partage tout c' que j'ai avec lui... A... A...Atchoum ! - Tiens, mon pauvr' Bidois, t'es donc enrhumé - Ah, j' suis enrhumé du cerveau et c' qui m'embête, c'est qu' j'ai pas d' mouchoir - Eh ben, pourquoi qu' tu l' dis pas tout d' suite ? Tiens... v'là la moitié du mien parce que, moi, quand j'ai un vrai copain, la moitié de c' que j'ai est à lui. - Ah ben, t'es comme moi, toi, quand j'ai un vrai copain, j' partage tout c' que j'ai avec lui - Dis donc, Bidois, ça s' tire, hein, plus qu' deux cent quarante-quatre demain matin, après, l' jus ! - Ben, i' n'est pas trop tôt - Dis donc, tu sais pas c' qu'on d'vrait faire en sortant du régiment tous les deux ? - Non - Eh ben, on devrait s'établir comme marchands d' vin - Ah ? - Oui, c' 't un bon truc, moi j' connais ça, j'ai d'jà été chez un bistro - Pour sûr c'est un bon métier et puis on peut lich'ter à l’œil sans qu' ça coûte rien - Oh ! c'est à dire que les consommations de quatr' sous ne coûtent au marchand que deux sous. - Oui... - Si bien que chaque fois qu'il prend un verre, il gagne deux sous ! - Ah oui, ainsi, par exemple, si nous buvons chacun quinze consommations, nous gagn'rons trois francs par jour. - Tout juste, Auguste ! alors, ça y est, ça colle ? moi, j' mets vingt mille francs et puis toi vingt mille francs - Comment ? t'as vingt mille francs, toi ? - Non, j'ai pas un sou mais puisque t'as touché quarante mille francs et qu' t'as dit qu'on partag'rait, ça fait donc chacun vingt mille francs ! - Ah ben, t'es pas un peu piqué ? J' t'ai dit qu' j'avais touché quarante mille francs mais c'était pas à moi - Comment ? c'était pas à toi ? - Mais non ! c' matin, j'ai rencontré un d' mes pays qu'est garçon d' recette, il avait une liasse de billets, il m' les a mis dans la main, j'ai touché les quarante mille francs et puis j'y ai rendus - Eh bien, mon salaud ! tu peux dire que tu m'as rien monté l' cou. Alors rends-moi donc mon tabac ! - Ah non ! tu me l'as donné - Et puis rends-moi mes sept sous - Non ! fallait pas m' les donner - Et puis tu vas m' rendre mon mouchoir, hein ! - Mais jamais d' la vie ! Pourquoi qu' tu me l'as donné, toi ? - Ah ! c'est comme ça ? tu veux tout garder. Eh ben, tiens, garde donc ça pour toi ! (il le gifle) - Ben, comme t'es un vrai copain que j' partage tout avec lui, tiens, (il le gifle) v'là ta part - Oh ! l' chameau ! |
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