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278 résultats trouvés
Titre : | Le sentier |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Déroulède, Paul |
Interprète(s) : | Enregistrement amateur : dialogue |
Genre : | Diction : dialogue en vers |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Aux merveilles de la science. Jules Galé, Genève. Graphophone et Phonographe Edison. Catalogue. Fournitures et accessoires. |
Instruments : | diction |
Couleur de la pâte : | marron |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe Edison elliptique sur Ortofon APS |
Date du transfert : | 10-06-2004 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | Le sentier - Paul Déroulède - in Chants du paysan - Éditeur : Calmann-Lévy (1894)
- Encor toi ! - Toujours moi. - C'est avoir trop d'audace. - Ce sentier n'est-il pas commun à nos parents ? - Mais tu le prends toujours à l'heure où je le prends. - Il faut bien que je porte à goûter à mon père. - Il faut bien que chez nous j'aille goûter aussi. Je n'ai personne, moi, qui monte à notre terre M'apporter un repas fait comme celui-ci. Jamais ma soupe à moi n'embauma de la sorte. - Si ma soupe vraiment a de quoi te tenter, Mon père n'est pas homme à te fermer la porte. - Oui, mais c'est dans ces bois que j'y voudrais goûter. - Nenni da ! les soupers sur l'herbe me déplaisent. -L'herbe sans le souper me plairait tout autant. Dégage un peu tes mains des fardeaux qui leur pèsent ; Assieds-toi sous un hêtre et causons un instant. - Ni causer ni m'asseoir. Laisse-moi passer ! - Diable ! Tu n'étais pas si prompte à partir l'autre jour. - L'autre jour, je croyais ce qui n'est plus croyable. Hélas ! le cœur se serre et s'ouvre tour à tour ! - Que t'ai-je jamais dit dont j'aie à me dédire ? Quel soleil disparu t'ai-je fait entrevoir ? Mes discours changent-ils pour changer ton sourire ? - Ce n'est pas toi qui m'as menti, c'est mon espoir. Dès la première fois que tu m'as rencontrée, J'ai cru que tu savais qui j'étais. - Pourquoi non ? Votre ferme est là-haut derrière la hêtraie ; Ton père est le vieux Toine et Toinette est ton nom. -Tu me crois pauvre alors ? - Mais ni pauvre ni riche. Vos champs ont de nos champs la terre et la grandeur ; Tous sont bien cultivés, aucun ne reste en friche ; Votre vin est au nôtre égal sinon meilleur. - Hélas ! hélas ! - Voilà ce qui te désespère ? - Pourquoi me parles-tu si tu ne m'aimes point ? Si tu m'aimes, pourquoi n'en rien dire à mon père ? - Nous n'en sommes pas là. - Nous en sommes plus loin. Est-ce en vain qu'on a pris trois baisers sur ma joue ? - On n'en a pas plus pris que l'on n'en accordait. T'ai-je fait violence et faisais-tu la moue ? - Non, mais le lendemain, mon père t'attendait. |
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