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Title : | La levrette de la marquise | |||
Composers and/or lyricists : | Gangloff, Léopold ; Pradels, Octave | |||
Performers : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] | |||
Content type : | Café-concert | |||
Audio file : | ||||
Images : | ||||
Recording medium : | Cylindre | |||
Format : | Standard (enregistrement acoustique) | |||
Recording location : | Paris, France | |||
Manufacturer, label : | Pathé | |||
Catalogue number : | 1335 | |||
Color of the material : | noir moulé | |||
Condition : | faible | |||
Speed (rpm) : | 147 | |||
Tools used for data transfer : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6kHz | |||
Transfer date : | 2018-10-15 | |||
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Sur l'air de "La boiteuse" | |||
Text or lyrics : | La levrette de la marquise
Création : Paulus à Ba-Ta-Clan et Maurel à l'Alcazar d'été (1893) - reprises : Gabin (1903), Charlus (1907) Paroles : Octave Pradels - Musique : Léopold Gangloff - Éditeur : Répertoire Paulus - Delormel et Cie - Paris (1893) / Paulus Grim La partition : La marquise de Pontcassé Par inadvertance a laissé Sa petite levrette -un amour !- Descendre seule dans la cour Oh ! Comme le printemps sourit Met des turlutaines dans l'esprit Mirza n'est pas fâchée du tout D'être abordée par un toutou Il la salue d'élégante manière D'abord par devant, ensuite par derrière L'œil enflammé du petit céladon Dit clairement "Viens donc, viens donc, viens donc !" "Mais, répond, tremblante Mirza Où ça ? Où ça ? Où ça ?" "Ne prenez pas ces airs craintifs Y a rien d' tel pour les bons motifs Que les sportifs" Attirée par un cri d' terreur La marquise accourt ; quelle horreur ! Sa levrette au museau pointu Signait la cession d' sa vertu Des chiens avaient fui, mais tout seul Restait un superbe épagneul Donnant à sa belle en c' moment Une preuve de tendre sentiment La noble dame, transportée de colère Frappait par devant, frappait par derrière La pauvre Mirza dont l'œil de pleurs noyés Disait "Pitié, pitié, pitié, pitié !" Et l'épagneul, de son côté pensait, très embêté "J' donnerais bien deux sous et même mieux Pour être de quelques minutes plus vieux Ah, mes aïeux !" La marquise pour empêcher Désormais Mirza de pécher Consulta son bon confesseur Un saint homme, mais un vieux farceur Et tous deux dans le recueillement À force de chercher patiemment Trouvèrent un moyen très osé Qui stupéfia monsieur Lauzé À la levrette ils mirent deux muselières Une par devant, l'autre par derrière Et depuis lors les chiens, devant Mirza Disent, intrigués "Qu'est-ce qu' ça ? Qu'est-ce qu' ça ? Qu'est-ce qu' ça ? C'est un phénomène épatant ! Voyons, voyons pourtant…" Mais bientôt l' toutou consterné Au seuil de l'Éden condamné Se casse le nez ! |
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