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Titre : | Les réservistes rigolos, scène comique |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Daulnay, Eugène ; Aillaud, Théodore |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] ; Maréchal, André |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. |
Numéro de catalogue : | 36349 |
Numéro de matrice : | xP2047 |
Date de l'enregistrement : | 1905 |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 71 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 3,0ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 09-04-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Armée, conscrits |
Texte du contenu : | Les réservistes rigolos
Création : Les Libre et Change, duettistes typiques - reprises : Chavat et Girier, Charlus et Maréchal (1905), Charles Weiss et Roland Lenoir (1905) Paroles : Théodore Aillaud - Musique : Eugène Daulnay - Editeur : Au Diapason, Chavat-Girier, Paris Chavat et Girier : – Sont-ils bêtes, ces sacrés réservistes ! En v’là un, j’lui demande s’il sait compter, il me répond qu’il est professeur de mathématiques. Espèce de gourde, va ! Debout là, l’numéro deux, comment vous appelez-vous ? – Raie – Comment ? – Raie ! – J’aurais dû m’en douter, vous en avez bien l’air. Votre profession ? – Allumeur de becs de gaz – D’quelle compagnie êtes-vous ? – D’quelle compagnie que j’suis ? – Oui – Ben, d’la Compagnie du gaz ! – Encore une mouche, celui-là ! Au suivant, là, l’numéro trois… votre nom ? – Laboucle – Hein ? Tâchez d’être poli, vous ! – Mais, mon capitaine, c’est mon nom d’famille. J’m’appelle Laboucle. – Laboucle ? Eh bien, n’faites pas l’malin ou j’vais vous boucler ! D’où êtes-vous ? – Je suis un enfant d’Mamers. – Parbleu ! j’m’en doute ! J’vous demande pas ça, j’vous demande le nom de votre pays. – Eh ben, c’est Mamers, mon père est maire de Mamers. – Compliqué, c’t oiseau-là, v’là qu’son père est mère de sa mère… – Mais non, mon capitaine, Mamers c’est l’nom d’mon patelin et papa est maire de notre pays. – Oui, j’comprends bien, votre mère, c’est votre père. – Mais non, non, ce n’est pas ma mère qui est maire, c’est mon père qui est maire. – Assez ! Y a d’quoi devenir loufoque avec votre famille ! Au suivant, là, l’numéro quatre. Comment vous appelez-vous ? – Boucher – J’vous demande pas votre profession, j’vous demande votre nom ! – Eh ben, Boucher, Jean Boucher – Encore un idiot, hé ! J’vais lui demander sa profession, comme ça il me dira peut-être son nom. Votre profession ? – Masseur – Vous dites ? – Masseur. Ben oui, quoi, j’suis masseur, j’suis masseur à Montmartre. – Comment ? Vous suivez votre sœur à Montmartre. Et vous dites que c’est votre profession ! Eh bien, c’est du propre ! Mais j’vous préviens, si vous n’répondez pas immédiatement à ce que je vous demande, j’vous fous d’dans ! Quels sont vos nom, prénom et profession ? – Jean Boucher, masseur – Répétez voir un peu… – Jean Boucher, masseur – Ah ! vous embouchez votre sœur, vous ! Eh bien moi, j’vais vous en boucher un coin ! Vous m’ferez quatre jours. Allez, rompez ! – Ah ! ben, elle est forte, celle-là ! oh là là... ------------------ Charlus et Maréchal : – Ah là là là là, scrogneux, sont-ils bêtes, ces sacrés réservistes ! En v’là un, j’lui demande s’il sait compter, il m' répond qu’il est professeur de mathématiques. Espèce de gourde, va ! Alors vous, l’numéro deux, comment vous appelez-vous ? – Raie – Comment ? – Raie ! – Raie ! J’aurais dû m’en douter, vous en avez bien la tête. Votre profession ? – Allumeur de becs de gaz – D’quelle compagnie êtes-vous ? – D’quelle compagnie que j’suis ? – Oui – Ben, d’la Compagnie du gaz ! – Oh là là là là, encore une moule ! Oh, mon Dieu, mon Dieu, quelle clique ! Allons, l’numéro trois… votre nom ? – Laboucle – Ah ! dites donc, tâchez d’être poli, vous, hein ! – Mon capitaine, je suis poli, c’est mon nom. J’m’appelle Laboucle. – Z'app'lez Laboucle ? Eh bien, n’faites pas l’malin ou j’vais vous boucler, moi ! D’où êtes-vous ? – Je suis un enfant d’Mamers. – Ben, parbleu ! j’l’sais bien ! Je vous d'mande pas ça, je vous d'mande le nom de votre pays. – Ben, c’est Mamers, mon père est maire de Mamers. – Oh, il est complèt'ment idiot, celui-là ! Ton père est mère de ta mère ? – Mais non, mon capitaine, Mamers c’est l’nom d’mon patelin et papa est maire de notre pays. – Ben oui, ben oui, j’comprends bien, quoi, votre mère, c’est votre père. – Mais non, mais non, c’est pas ma mère qu'est père, c’est mon père qui est maire. – Ah là là ! mais y a d’quoi dev'nir loufoque avec votre famille ! Alors vous, l’numéro quatre, comment vous appelez-vous ? – Boucher – Je n'demande pas votre profession, j’demande votre nom ! – Eh ben quoi, Boucher, Jean Boucher – Encore un idiot ! J’vais lui demander sa profession, comme ça il me dira peut-être son nom d'famille. Alors, votre profession ? – Masseur – Vous dites ? – Masseur, quoi, j’suis masseur à Montmartre. – Comment, comment ? Vous suivez votre sœur à Montmartre. Et vous dites que c’est votre profession ! Eh ben, c’est du propre ! Mais j’vous préviens que si vous n’répondez pas immédiatement à ce que j'vous d'mande, je vous fous d’dans ! Quels sont vos nom, prénom et profession ? – Jean Boucher, masseur – Répétez voir un peu… – Jean Boucher, masseur – Ah ! vous embouchez votre sœur, vous ! Eh bien moi, j’vais vous en boucher un coin ! Vous m’ferez quatre jours. Allez, rompez ! – Ah ! ben, elle est forte, celle-là ! oh là là... |
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