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Titre : | Faust ; air des bijoux : ah ! je ris de me voir si belle |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Gounod, Charles |
Interprète(s) : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) |
Genre : | Opéra |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Lioret n°3 (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Lioret |
Date de l'enregistrement : | 1895-1900 |
Instruments : | a cappella |
Couleur de la pâte : | Celluloïd blanc |
État : | tbon, saute |
Vitesse (tours/minute) : | 118 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 06-02-2002 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos : Henri Chamoux, La diffusion de l'enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Étiquette bleue |
Texte du contenu : | Faust, Acte III, n°9
Air des bjoux Les grands seigneurs ont seuls des airs si résolus, Avec cette douceur ! (Elle range le rouet) Allons, n'y pensons plus ! Cher Valentin ! si Dieu m'écoute, Je te reverrai ! Me voilà toute seule ! (Remarquant les fleurs) Un bouquet... C'est de Siebel, sans doute ! Pauvre garçon ! (Elle voit le coffret de bijoux) Que vois-je là ? D'où ce riche coffret peut-il venir ? Je n'ose y toucher et pourtant... Voici la clef je crois !... Si je l'ouvrais !... ma main tremble !... Pourquoi ? Je ne fais, en l'ouvrant, rien de mal, je suppose ! (Elle ouvre le couvercle) O Dieu ! que de bijoux ! Est-ce un rêve charmant qui m'éblouit, Ou si je veille ? Mes yeux n'ont jamais vu De richesse pareille ! (Elle pose l'écrin et s'agenouille pour regardes les bijoux. Elle prend les pendants d'oreilles) Si j'osais seulement Me parer un moment De ces pendants d'oreilles !... Ah ! Voici justement, Au fond de la cassette, Un miroir ! Comment n'être pas coquette ?... L'Air des Bijoux MARGUERITE (Elle met les pendants d'oreilles et se regarde dans le miroir) Ah ! je ris de me voir Si belle en ce miroir... Est-ce toi, Marguerite, est-ce toi ? Réponds-moi... réponds-moi vite ! Non ! non ! ce n'est plus toi !... non... non Ce n'est plus ton visage ; C'est la fille d'un roi... Ce n'est plus toi... C'est la fille d'un roi Qu'on salue au passage ! Ah ! s'il était ici ! S'il me voyait ainsi ! Comme une demoiselle Il me trouverait belle... Comme une demoiselle Il me trouverait belle... (Elle retourne vers le coffret à bijoux) Achevons la métamorphose. Il me tarde encor d'essayer Le bracelet et le collier ! (Elle met le bracelet ainsi que le collier de perles) Dieu ! c'est comme une main, Qui sur mon bras se pose ! Ah! je ris de me voir si belle en ce miroir !... Est-ce toi, Marguerite, est-ce toi ? Réponds-moi... réponds-moi, Réponds, réponds. Réponds vite ! Ah ! s'il était ici ! S'il me voyait ainsi, Comme une demoiselle Il me trouverait belle... Marguerite, ce n'est plus toi Ce n'est plus ton visage ! Non ! c'est la fille d'un roi Qu'on salue au passage. http://www.premiumorange.com/archives-autran/archives/repertoire_lyrique/operas/faust.html |
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