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Title : | Faust ; trio final : anges purs |
Composers and/or lyricists : | Gounod, Charles |
Performers : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) |
Content type : | Opéra |
Audio file : | |
Recording medium : | Cylindre |
Format : | Concert - Stentor (enregistrement acoustique) |
Recording location : | Paris, France |
Manufacturer, label : | Pathé |
Instruments : | Choeur mixte, piano acc. |
Color of the material : | marron |
Condition : | Exc, son un peu étroit |
Speed (rpm) : | 154 |
Tools used for data transfer : | Archéophone |
Transfer date : | 2001-12-10 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. intéressant - l'original pantographié a sauté, à 00:01:45 |
Text or lyrics : | Scène de la prison
FAUST, MÉPHISTOPHÉLÈS, MARGUERITE FAUST (à Méphistophélès) Va t-en ! MÉPHISTOPHÉLÈS Le jour va luire ; on dresse l'échafaud, Décide sans retard Marguerite à te suivre Le geôlier dort, voici les clefs Il faut que ta main d'homme la délivre. FAUST Laisse-nous ! MÉPHISTOPHÉLÈS Hâte-toi ! Moi, je veille au-dehors ! FAUST Mon coeur est pénétré d'épouvante ! O torture ! O source de regrets de d'éternels remords ! C'est elle, la voici, la douce créature, Jetée au fond d'une prison Comme une vile criminelle ! Le désespoir égara sa raison ! Son pauvre enfant, ô Dieu ! Son pauvre enfant tué, tué par elle ! Marguerite ! Marguerite ! MARGUERITE (se réveille) Ah ! c'est la voix du bien aimé ! À son appel, mon coeur s'est ranimé ! FAUST Marguerite ! MARGUERITE Au milieu de vos éclats de rire, Démons qui m'entourez, j'ai reconnu sa voix ! Sa main, sa douce main m'attire ! Je suis libre ! il est là ! Je l'entends, je le vois ! Oui, c'est toi, je t'aime, Oui, c'est toi, je t'aime, Les fers, la mort même ne me fond plus peur ! Tu m'as retrouvée... Ma voilà sauvée... C'est toi, je suis sur ton coeur ! FAUST Oui, c'est moi, je t'aime, Oui, c'est moi, je t'aime, Malgré l'effort même Du démon moqueur, Je t'ai retrouvée... Te voilà sauvée, C'est moi, viens, viens sur mon coeur ! (Il essaie de l'emmener, elle se retire des ses bras) MARGUERITE (ses pensées vagabondent) Attends ! Voici la rue Où tu m'as vue Pour la première fois, Où votre main osa presque effleurer mes doigts. « Ne permettez-vous pas, ma belle demoiselle, Qu'on vous offre le bras pour faire le chemin ? » « Non monsieur, Je ne suis demoiselle ni belle, demoiselle ni belle, Et je n'ai pas besoin qu'on me donne la main ». FAUST Oui mon coeur se souvient... Mais suis-moi, l'heure passe... MARGUERITE Et voici le jardin charmant, Parfumé de myrte et de rose, Où chaque soir discrètement Tu pénétrais à la nuit close... FAUST Viens, viens, Marguerite. MARGUERITE Non ! FAUST Viens, viens, fuyons ! MARGUERITE Non ! non ! reste encore. FAUST O ciel ! Elle ne m'entend pas ! MÉPHISTOPHÉLÈS Alerte !... ou vous êtes perdus ! Si vous tardez encor, je ne m'en mêle plus ! MARGUERITE Le démon... le démon ! le vois-tu ? là dans l'ombre... Fixant sur nous son oeil de feu ? Que nous veut-il ? chasse-le du Saint-Lieu ! MÉPHISTOPHÉLÈS Quittons ce lieu sombre, le jour est levé ; De leur pied sonore J'entends nos chevaux frapper le pavé, Viens, sauvons-la ! Peut-être, il en est temps encore ! MARGUERITE Mon Dieu, protégez-moi ! FAUST Viens ! MARGUERITE Mon Dieu, je vous implore ! FAUST Fuyons ! Peut-être, il en est temps encore ! MARGUERITE Anges purs, anges radieux Portez mon âme au sein des cieux ! Dieu juste, à toi je m'abandonne ! Dieu bon, je suis à toi, pardonne ! Anges purs, anges radieux, Portez mon âme au sein des cieux !... FAUST Viens, suis-moi, je le veux ! MARGUERITE Anges pur, anges radieux, Portez mon âme au sein des cieux ! MÉPHISTOPHÉLÈS Hâtons-nous ! MARGUERITE Dieu juste, à toi je m'abandonne ! FAUST Viens ! suis-moi !... je le veux ! Viens, viens ! quittons ces lieux Déjà le jour envahit les cieux ! Viens ! viens ! c'est moi C'est moi que te l'ordonne ! Viens ! viens !quittons ces lieux ! Déjà le jour envahit les cieux ! MÉPHISTOPHÉLÈS L'heure sonne ! Déjà le jour envahit, envahit les cieux ! Hâtons-nous, hâtons-nous de quitter ces lieux, Déjà le jour envahit les cieux ! Suis nos pas... Viens, ou je t'abandonne ! Hâtons-nous, hâtons-nous de quitter ces lieux ! Déjà le jour envahit les cieux ! FAUST Marguerite !... MARGUERITE Pourquoi ce regard menaçant ? Pourquoi ces mains rouges de sang ? Va ! tu me fais horreur ! FAUST Ah ! MÉPHISTOPHÉLÈS Jugée ! |
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