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Title : | Les questions de Louise |
Composers and/or lyricists : | Spencer, Émile ; Rimbault, Eugène ; Arnould, Georges |
Performers : | Polin [Pierre Paul Marsalès] |
Content type : | Café-concert : comique troupier |
Audio file : | |
Images : | |
Recording medium : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Manufacturer, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. |
Catalogue number : | 36540 |
Matrix number : | xP2160 |
Recording date : | 1905-1906 |
Instruments : | Chanson monologuée, piano acc. |
Condition : | Exc++ |
Speed (rpm) : | 71 |
Tools used for data transfer : | Stanton 150, SME-Clément, pointe 3,0CT sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6,5kHz : Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Transfer date : | 2017-11-27 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. |
Text or lyrics : | Les questions de Louise
Création : Polin (1900 à la Scala) - Reprises : Reschal, Malbert, Pontis, Portal, Chamilley Paroles : Eugène Rimbault, Arnould - Musique : Émile Spencer, Eugène Rimbault - Éditeur : E. Rimbault, Paris (1900) Polin sur cylindre Pathé 1863 : {le tout parlé :} Comme je suis très intelligent Je suis gobé d' mad'moiselle Louise Tenez, è' m' disait dernièr'ment En r'gardant l' clocher d'une église : Ah ! pourquoi qu'on met un coq là-haut ? J'y dis sans crainte de faire de gaffe Que quand on met un coq c'est qu' c'est moins gros Qu'un ch'val, un bœuf ou une girafe, tiens - Ah ! vrai, qu'è' m'dit, c' que t'es malin Ah ! tu viens d' m'en boucher un vrai coin ! En voyant une voiture sans ch'val Là qui filait, elle m' dit : Ma parole C' truc-là fait rien du bacchanal Pourquoi qu'on y met du pétrole ? J'y dis : Je vas t'expliquer l' machin, tiens Puisque l' cheval on l' remplace Ben, faut aussi remplacer l' crottin C'est l' pétrole qui pue à la place - Ah ! vrai, qu'è' m' dit, t'es rien calé Encore un coin qu' tu m'as bouché ! Au bois d' Boulogne, d'vant la girafe È' m' demande : Pourquoi donc qu' son cou Est long comme celui d'une carafe ? Moi, j'y dis : Tu sais donc rien du tout ! Si c'te bête a son cou d' la sorte C'est certain'ment parce qu'elle a dû Avoir la tête prise dans une porte Et qu'elle a longtemps tiré d'ssus - Ah ! vrai, qu'è' m' dit, j' l'aurais pas cru Tu viens d' m'en boucher un coin d' plus ! À la Concorde, comme on r'gardait Les fontaines où trempent les belles dames È' m' dit soudain : Comment qu' ça s' fait Qué crachent de l'eau toutes ces bonnes femmes ? J'y dis : Elles sont l' contraire de nous Et i' faut pas qu' ça t' paraisse louche Puisqu'elles boivent de l'eau par en-d'ssous Faut bien qu'elles la rendent par la bouche - Ah ! vrai, qu'è' m' dit, tu connais tout Tu m'en bouches un coin à chaque coup ! Aux Tuil'ries v'là qu'on aperçoit Une grande estatue très digne Mad'moiselle Louise me d'mande pourquoi Elle avait une feuille de vigne Ben, j'y réponds : Suis-moi bien, veux-tu J' vas t'expliquer ça sans encombre C'est pour quand l' soleil tape dessus Qu' la statue ait quéqu'chose à l'ombre - Ah ! vrai, qu'è' m' dit, mon p'tit Pitou J' te d'mande plus rien, tu m' bouch'rais tout ! ------------------- Polin sur Odéon International talking machine Co.m.b.H. 36540 : {le tout parlé :} Comme je suis très intelligent Je suis gobé d' mad'moiselle Louise Tenez, è' m' disait dernièr'ment En r'gardant l' clocher d'une église : Pourquoi qu'on met un coq là-haut ? J'y dis sans crainte de faire de gaffe : Ben, on met un coq car c'est moins gros Qu'un ch'val, un bœuf ou une girafe - Oh ! oh ! vrai, qu'è' m'dit, c' que t'es malin Oh ! tu viens d' m'en boucher un vrai coin ! En voyant une voiture sans ch'val Qui filait, elle m' dit : Ma parole C' truc-là fait rien du bacchanal Pourquoi qu'on y met du pétrole ? Ah ben, j'y dis : Je vas t'expliquer l' machin Puisque l' cheval on l' remplace Faut aussi remplacer l' crottin Et c'est l' pétrole qui pue à sa place - Oh ! vrai, qu'è' m' dit, t'es rien calé Oh ! encore un coin qu' tu m'as bouché ! Au bois d' Boulogne, d'vant la girafe È' m' demande : Pourquoi donc qu' son cou Est long comme celui d'une carafe ? Ah mais, j'y dis, tu sais donc rien du tout ! Si c'te bête a son cou d' la sorte C'est certain'ment parce qu'elle a dû Avoir la tête prise dans une porte Et qu'elle a longtemps tiré d'ssus - Oh ! oh ! vrai, qu'è' m' dit, j' l'aurais pas cru Oh ! tu viens d' m'en boucher un coin d' plus ! À la Concorde, comme on r'gardait Les fontaines où trempent les belles dames È' m' dit soudain : Comment qu' ça s' fait Qué crachent de l'eau toutes ces bonnes femmes ? Mais, j'y dis, elles sont l' contraire de nous Et i' faut pas qu' ça t' paraisse louche Puisqu'elles boivent de l'eau par en-d'ssous Faut qu'elles fassent pipi par la bouche - Oh ! vrai, qu'è' m' dit, tu connais tout Tu m'en bouches un coin à chaque coup ! Aux Tuil'ries v'là qu'on aperçoit Une grande estatue très digne Mad'moiselle Louise me d'mande pourquoi Qu'elle avait aussi une feuille de vigne J'y réponds : Suis-moi bien, veux-tu J' vas t'expliquer ça sans encombre C'est pour quand l' soleil tape dessus Qu' la statue ait quéqu' chose à l'ombre - Ah ! vrai, qu'è' m' dit, mon p'tit Pitou J' te d'mande plus rien, tu m' bouch'rais tout ! ------------------- Pontis sur Favorite 7041 : {Le tout parlé :} Comme je suis très intelligent Je suis gobé d' mad'moiselle Louise Tenez, a m' disait dernièr'ment En r'gardant l' clocher d'une église : Et pourquoi qu'on met un coq là-haut ? J'y dis sans crainte de faire de gaffe : Hé, on met un coq vu qu' c'est moins gros Qu'un ch'val, un bœuf ou une girafe - Ah ! vrai, qu'è' m'dit, c' que t'es malin Tu viens d' m'en boucher un vrai coin ! En voyant une voiture sans ch'val Qui filait, è' m' dit : Ma parole C' truc-là fait rien du bacchanal Pourquoi qu'on y met du pétrole ? J'y dis : J' vas t'expliquer l' machin Puisque le cheval on le remplace Ben, faut aussi remplacer l' crottin C'est l' pétrole qui pue à la place - Ah ! vrai, qu'è' m' dit, t'es rien calé Encore un coin qu' tu m'as bouché ! À la Concorde, comme on r'gardait Les fontaines où trempent des belles dames A m' dit soudain : Comment qu' ça s' fait Qué crachent de l'eau toutes ces bonnes femmes ? J'y dis : Elles sont l' contraire de nous Et i' faut pas qu' ça t' paraisse louche Puisqu'elles boivent de l'eau par en-d'ssous Faut bien qu'elles la rendent par la bouche - Ah ! vrai, qu'è' m' dit, tu connais tout Tu m'en bouches un coin à chaque coup ! Aux Tuil'ries v'là qu'on aperçoit Une grande estatue très digne Mad'moiselle Louise me d'mande pourquoi Elle avait une feuille de vigne J'y réponds : Suis-moi bien, veux-tu J' vas t'expliquer ça sans encombre C'est pour quand l' soleil tape dessus Qu' la statue soit un peu à l'ombre - Ah ! vrai, qu'è' m' dit, mon p'tit Pitou J' te d'mande plus rien, tu m' bouch'rais tout ! ---------------- La partition : Comm' je suis très intelligent Je suis gobé d'mad'moisell' Louise Tenez, a m'disait dernièr'ment En r'gardant l'clocher d'une église : "Pourquoi met-on un coq là-haut ?" J'y dis sans craint' de fair' de gaffe : "On met un coq vu qu'c'est moins gros Qu'un ch'val, un bœuf ou un' girafe" "Ah ! vrai, qu'è' m'dit, c'que t'es malin Tu viens d'm'en boucher un vrai coin !" En voyant un' voitur' sans ch'val Qui filait, ell' m'dit : "Ma parole C'truc-là fait rien du bacchanal Pourquoi qu'on y met du pétrole ?" J'y dis : "Je vas t'expliquer l'machin Puisque le cheval on l'remplace Faut aussi remplacer l'crottin C'est l'pétrole qui pue à la place" "Ah ! vrai, qu'è' m'dit, t'es rien calé Encore un coin qu'tu m'as bouché !" Au bois d'Boulogn', d'vant la girafe A m'demand' : "Pourquoi donc qu'son cou Est long comm' celui d'un' carafe ?" J'y dis : "Tu sais donc rien du tout ! Si c'te bête a son cou d'la sorte C'est certain'ment parc'qu'elle a dû Avoir la têt' pris' dans un' porte Et qu'elle a tiré longtemps d'ssus" "Ah ! vrai, qu'è' m'dit, j'l'aurais pas cru Tu viens d'm'en boucher un coin d'plus !" À la Concord' comme on r'gardait Les fontain's où tremp'nt les bell's dames A m'dit soudain : "Comment qu'ça s'fait Qué crach'nt de l'eau tout's ces bonn's femmes ?" J'y dis : "Ell's sont l'contrair' de nous Et i' faut pas qu'ça t'paraiss' louche Puisqu'ell's boiv'nt de l'eau par en-d'ssous Faut bien qu'ell's la rend'nt par la bouche" "Ah ! vrai, qu'è' m'dit, tu connais tout Tu m'en bouches un coin à chaqu'coup !" Aux Tuil'ri's v'là qu'on aperçoit Une grande estatu' très digne Mad'moisell' Louise me d'mand' pourquoi Elle avait une feuill' de vigne J'y réponds : "Suis-moi bien, veux-tu J'vais t'expliquer ça sans encombre C'est pour quand l'soleil tap' dessus Qu'la statu' soit un peu à l'ombre" "Ah ! vrai, qu'è' m'dit, mon p'tit Pitou J'te d'mand' plus rien, tu m'bouch'rais tout !" |
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