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Title : | Le voyage à Robinson |
Composers and/or lyricists : | Colin, Lucien ; Villemer, Gaston ; Delormel, Lucien |
Performers : | Maréchal, André |
Audio file : | |
Images : | |
Recording medium : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Recording location : | Paris, France |
Manufacturer, label : | Pathé |
Catalogue number : | 2660 |
Instruments : | piano acc. |
Color of the material : | noir moulé |
Condition : | Exc |
Speed (rpm) : | 160 |
Tools used for data transfer : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat |
Transfer date : | 2012-04-20 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Coll. Musée des arts et métiers |
Text or lyrics : | Le voyage à Robinson
Création : Mlle Duparc (1884) - Reprises : Maréchal, Esther Lekain, Edmée Favart, Loulou Hegoburu, Lina Tyber, Marjal, ... Paroles : Gaston Villemer, Lucien Delormel - Musique : Lucien Colin - Éditeur : Bathlot Te rappelles-tu le jour de ma fête Où tu m'emmenas rire à Robinson ? Nous avions alors de l'amour en tête Car nos cœurs chantaient la même chanson Dans l'arbre fameux je grimpais bien vite Le vent souleva ma jupe un peu trop Et toi, curieux, montant à ma suite En voyant cela, tu crias "Plus haut !" Nous sommes assis, tu me dis "Voisine Mettez donc vos pieds sur ce petit banc" Et d'un œil joyeux, lorgnant ma bottine Tu vins la chercher sous mon jupon blanc Le garçon paraît. Oh ! Je vois ta tête ! Il nous dit "Pardon, puis il ajouta On n'a pas encore posé de sonnette Mais je tousserai pour le prochain plat" Le jour finissait et de l'arbre immense Nous redescendions, un curé passa Quand tu m'embrassais. Maintenant j'y pense Il se mit à rire et se retourna Tu serrais alors ma main dans la tienne D'amour éternel prononçant le nom Un merle moqueur siffla dans un chêne Et de te siffler il avait raison Il avait raison, ce merle incrédule De rire déjà de tes beaux serments Car, t'en souvient-il, malgré leur formule Ton amour finit avec le printemps J'ai refait sans toi le même voyage L'arbre m'a semblé tout bête et tout nu Les oiseaux parlaient un autre langage Car j'étais au bras d'un cœur inconnu D'autres m'ont depuis souhaité ma fête Oh ! Mais là, tu sais, ce n'était plus ça J'ai toujours gardé Robinson en tête Et rien, jamais rien ne l'effacera |
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