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Title : | Quand Madelon |
Composers and/or lyricists : | Robert, Camille ; Bousquet, Louis |
Performers : | Miller, Gabriel |
Content type : | Café-concert : comique troupier |
Audio file : | |
Images : | |
Recording medium : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Manufacturer, label : | Aérophone |
Catalogue number : | 1385 |
Recording date : | 1919 |
Instruments : | orchestre acc. |
Condition : | Exc+, pleure |
Speed (rpm) : | 72 |
Tools used for data transfer : | Stanton 150, SME-Clément, pointe 2,0ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe ffrr, passe-bas 6,5kHz : Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Transfer date : | 2017-11-20 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Première Guerre mondiale, 1914-1918, France |
Text or lyrics : | Quand Madelon
Création : Polin (1914), Bach (1914) - reprises : Deleyrac, Marcelly, Blond'hin, Bérard, Gabriel Miller, Luar, Ponzio, Robert Couzinou, André Baugé, Georgetty, Ninon Vallin, Malloire, ... Paroles : Louis Bousquet - Musique : Camille Robert - Éditeur : L. Bousquet, Paris (1914) Pour le repos, le plaisir du militaire, Il est là-bas, à deux pas de la forêt, Une maison aux murs tout couverts de lierre, « Aux Tourlourous » c’est le nom du cabaret. La servante est jeune et gentille, Légère comme un papillon, Comme son vin son œil pétille, Nous l’appelons la Madelon. Nous en rêvons la nuit, nous y pensons le jour, Ce n’est que Madelon, mais pour nous c’est l’amour. {Refrain :} Quand Madelon vient nous servir à boire, Sous la tonnelle on frôle son jupon, Et chacun lui raconte une histoire, Une histoire à sa façon. La Madelon pour nous n’est pas sévère, Quand on lui prend la taille ou le menton Elle rit, c’est tout l’mal qu’elle sait faire, Madelon, Madelon, Madelon. Nous avons tous au pays une payse Qui nous attend et que l’on épousera, Mais elle est loin, bien trop loin pour qu’on lui dise Ce qu’on fera quand la classe rentrera. En comptant les jours on soupire, Et quand le temps nous semble long, Tout ce qu’on ne peut pas lui dire On va le dire à Madelon. On l’embrasse dans les coins. Elle dit : Veux-tu finir… On s’figure que c’est l’autre, ça nous fait bien plaisir. {au Refrain} Un caporal, en képi de fantaisie S’en fut trouver Madelon un beau matin Et, fou d’amour, lui dit qu’elle était jolie Et qu’il venait pour lui demander sa main. La Madelon, pas bête, en somme, Lui répondit en souriant : Et pourquoi prendrais-je un seul homme Quand j’aime tout un régiment ? Tes amis vont venir. Tu n’auras pas ma main, J’en ai bien trop besoin pour leur verser du vin. {au Refrain} |
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