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Titre : | Les catherinettes |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Guitton, Maxime ; Amelet |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 2609 |
Numéro de catalogue : | 1565 |
Numéro de matrice : | 55320-GR+ |
Date de l'enregistrement : | 1910 |
Instruments : | chant homme, orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 80 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 28-03-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | Les catherinettes
Paroles : Amelet - Musique : M. Guitton - Éditeur : Delormel, Paris (1910) Quand arrive la Sainte-Catherine Plus d'ennui, d'humeur chagrine Tout l' monde chante à plein gosier C'est la fête à l'atelier Amusez-vous, midinettes Premières, trottins, arpètes Coiffez le bonnet fameux Et de rire mouillez vos yeux Les larmes, ne les r'tenez pas Même quand elles tombent dans vos bas {Refrain :} Riez, chantez, catherinettes Dansez, filles de vingt-cinq ans Tirez la langue aux jeunes poulettes Qui sans peur ont quitté vos rangs Et criez : Mort aux tyrans ! Vous avez l' temps de fiche le camp D' chez vos parents pour un ch'napan Qui f'ra tomber vos jolis seins À force de les prendre à pleines mains Qui vous f'ra, pauvre Enfant Jésus Une blessure qui n' se ferm'ra plus Et qui f'ra dire : Vrai, la chérie Pour ses eng'lures, qu'est-c' qu'elle a pris ? Puis arriv'ra la marmaille Toute une maisonnée qui braille Faudra coucher les marmots Les baigner, les mettre su' l' pot Faire le ménage, la popote De monsieur cirer les bottes Puis repriser docil'ment Ses chaussettes et ses vêt'ments Et vos plus douces illusions S' perdront dans ses fonds d' pantalon {Refrain :} Riez, chantez, catherinettes Dansez, filles de vingt-cinq ans Tirez la langue aux jeunes poulettes Qui sans peur ont quitté vos rangs Et criez : Mort aux tyrans ! L' soir en s' couchant, au bout d' sept ans L' mari vous r'pousse en vous disant : Recule-toi donc, n' touche pas à ça Mon Dieu ! qu' t'as froid, r'tire tes pieds d' là Puis il s'endort sans dire bonsoir Et comme il n' vous jette plus d' mouchoir (*) Vous êtes forcée trois fois par mois De vous moucher avec vos doigts Dans l' mariage, quand les hommes tombent C'est qu'ils ont trop fait la bombe Pourquoi donc, belle aux doux yeux Ne feriez-vous pas comme eux ? Sur la vie qu'il faut connaître Ouvrez votre petite fenêtre Et vous verrez qu'en amour On en apprend tous les jours La vertu, ne l'oubliez pas Est une valeur tombée bien bas {Refrain :} Riez, chantez, catherinettes Dansez, filles de vingt-cinq ans Tirez la langue aux jeunes poulettes Qui sans peur ont quitté vos rangs Et criez : Mort aux tyrans ! Le jour où vous aurez envie D'en terminer avec la vie Faudra vous pendre, c'est le mieux Mais au cou d'un jeune amoureux Qui saura bien vous faire mourir Gentiment sans vous faire souffrir Et quand vous s'rez sous l' coup d' la mort Vous lui crierez : Encor ! encor ! -------------------- (*) D'un jet de mouchoir l'empereur turc désignait la femme du sérail avec laquelle il souhaitait se divertir |
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