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Titre : | Taïaut-taïaut ! | ||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Piccolini, Henri ; Georgius [Georges Guibourg] | ||
Interprète(s) : | Dranem | ||
Genre : | Café-concert | ||
Fichier audio : | |||
Photo(s) : | |||
Support d'enregistrement : | Disque | ||
Format : | 29 cm saphir étiquette (enregistrement acoustique) | ||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||
Marque de fabrique, label : | Pathé | ||
Numéro de double-face : | 4362 | ||
Numéro de catalogue : | 2568 | ||
Inscriptions complémentaires : | 31-1-24 | ||
Instruments : | chant homme, orchestre acc. | ||
État : | Exc++ | ||
Vitesse (tours/minute) : | 78 | ||
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 3,0ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss | ||
Date du transfert : | 25-04-2022 | ||
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Cette chanson brocarde la chasse et les chasseurs. | ||
Texte du contenu : | Taïaut-taïaut !
Création : Georgius au Concert Mayol et Dranem à l'Eldorado Paroles : Georges Guibourg dit Georgius - Musique : Henri Piccolini - Éditeur : Marcel Labbé, Paris (1918) Quand vient l'ouverture de la chasse Je prends mon fusil, mon carnier Tous les chasseurs suivent ma trace Je suis la terreur du gibier Car il suffit que je paraisse Pour voir les lapins s'envoler Les lièvres entre eux serrent les fesses Et les cailles ont du lait caillé Taïaut, taïaut ! Tremblez, lapins et perd(e)reaux Ah ! c'était là ma passion vive Tout jeune, je courais dans les bois Et c'est à force de tuer la grive Que je suis devenu grivois Quelquefois j'étonne le monde Je suis une piste avec moi Mais hélas ! comme la terre est ronde Je n' peux pas pister dans les bois Taïaut, taïaut ! Il paraît que je piste trop Récemment (?) avec ma cousine Un maladroit lui envoya Une balle dans le bas d' l'échine Et vite après il s'ensauva Ma cousine criait au scandale Alors je vis avec effroi Qu'elle avait un si grand trou d' balle Qu'on pouvait y mettre dix doigts Croyez-moi, taïaut, taïaut ! Il était grand comme mon chapeau Il est une coutume très chouette Quand on a tué un sanglier C'est de couper le pied d' la bête Et à une dame de le donner S'il n'est point parmi nous de dame C'est à moi qu'on vient l'apporter Et pendant que les chasseurs m'acclament Devant tout l' monde je prends mon pied Taïaut, taïaut ! Faites-le, vous m' direz c' que ça vaut Dans les chasses de grande envergure Pour nous r'connaître entre chasseurs Nous adoptons à nos coiffures Une plume blanche ou en couleurs Quand on en manque, je le présume Alors j'abats un gros oiseau Et tous en chœur on taille les plumes Afin d'en garnir nos chapeaux Taïaut, taïaut ! Vous voyez ça, c'est un beau tableau |
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