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Title : | L'adoration du Schah - [L'adoration du Shah] |
Composers and/or lyricists : | Halet, Laurent ; Phylo |
Performers : | Mayol, Félix |
Content type : | Café-concert |
Audio file : | |
Images : | |
Recording medium : | Disque |
Format : | 29 cm saphir (enregistrement acoustique) |
Recording location : | Paris, France |
Manufacturer, label : | Pathé |
Double-side number : | 4402 |
Catalogue number : | 4022 |
Additional informations written on medium : | 18-5-17 |
Recording date : | 1914-05-xx |
Instruments : | orchestre acc. |
Speed (rpm) : | 40 à doubler |
Tools used for data transfer : | Stanton 150, pointe 2,5ET sur Shure, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar duo declickle, dehiss |
Transfer date : | 2024-09-18 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. |
Text or lyrics : | L'adoration du shah
Un jeune artiste dramatique, Pour une tournée s'expatria Aux pays les plus exotiques Et par la Perse il commença. Mais ce qu'il eut de peine à croire, C'est que les hommes de c' pays-là Portaient de grandes moustaches noires Afin de ressembler au Shah. Ceux de Paris, pensa le p'tit gars, N'ont pas des barbes si longues que ça. Vous voyez d'ici sa figure Quand il sut, comme compensation, Qu' les femmes n'avaient pas de ch'velure A l'endroit que nous chérissons. Ça doit être laid et ça m' bouleverse Mais ça n' fait rien, lui reprit-on, Car ici ce n'est que l' Shah d' Perse Que dévotement nous adorons. Ah ben, c'est l' contraire de chez nous Car de celui-là on s'en fout. Il fit d' l'œil à une belle Persane Qui lui dit "Je ne puis aimer Qu' les hommes à barbe et, toi, profane, Tu n'as pas le moindre poil sous l' nez" Pour un artiste, quelle simple affaire. Il fit un saut jusque chez lui Et dit, en se collant une paire D' moustaches tombant jusqu'au nombril, "Tout à l'heure, pour sûr, ça m' gênera Pour qu'à g'noux j' puisse adorer l' Shah" Ce fut une nuit de folle ivresse Car elle s'faisait baiser partout. Quand dans la chambre de leurs prouesses, Le mari entra tout à coup, Au lieu de cris et de menaces Devant sa femme toute nue, y s' prosterna Car il avait, l' pauvre bonasse, Reconnu le portrait du Shah, Les grosses moustaches étant restées Collées à l'endroit qu' vous pensez. |
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