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Title : | Y a l'feu en ville |
Composers and/or lyricists : | Mérot, Jules ; Rimbault, Eugène ; Dufleuve [Edmond Bouchaud] |
Performers : | Polin [Pierre Paul Marsalès] |
Content type : | Café-concert : comique troupier |
Audio file : | |
Images : | |
Recording medium : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Recording location : | Paris, France |
Manufacturer, label : | Homophone |
Catalogue number : | 8481 |
Matrix number : | A1 |
Additional informations written on medium : | 446 |
Instruments : | orchestre acc. |
Condition : | Exc++ |
Speed (rpm) : | 90 |
Tools used for data transfer : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 3k, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Transfer date : | 2012-09-29 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. |
Text or lyrics : | Y a l' feu en ville
Création : Polin (1902 à l'Alcazar d’Été) - reprises : René Raoult, Vanyll, Fréjol, Charland, Duval, Tilly, Moraize, Bouchevil, Jul-Hien, René Vial, Leconte, Croidel, Bach Paroles : Edmond Bouchaud dit Dufleuve - Musique : Jules Mérot, Eugène Rimbault - Éditeur : Le Tourlourou / Rimbault Polin sur Homophone : Au quartier, j’ dormais bien tranquille Quand vers minuit, v’là que l’ planton S’écrie soudain : Y a l’ feu en ville ! Là-d’ssus, j’entends sonner l’ clairon Les tambours battent la générale Le sous-off dit : Allons ! d’bout les enfants Viv’ment, i’ faut qu’ tout l’ monde détale Je m’ dis : En v’là un sale coup d’ temps À tâtons, je cherche mes affaires Les autres copains en font autant Seulement, comme y avait pas de lumière J’pouvais pas trouver mes vêt’ments Ni mon pantalon, ni ma veste Et j’ pensais : C’est pas rigolo En attendant que j’ trouve le reste J’ vas toujours mettre mes godillots Mille tonnerres ! dit l’ sergent Labrise Allez ! en route, tout l’ monde en bas ! J'y dis : Attendez, j’ suis en ch’mise J’ peux pourtant pas descendre comme ça T’es rien bête ! me réplique Lapierre Si tu viens pas, tu s’ras puni Descends comme ça, qué qu’ ça peut t' faire ? Ça s’ verra pas puisqu’i’ fait nuit À peine descendu, voilà qu’on file Je m' dis : Où qu' c'est qu'on va, bon Dieu ? J’ cours en ch’mise à travers la ville Quand paraît la maison en feu Devant y avait une grande échelle Grimpez-y ! nous dit l’ capiston Je m' dis : J’ vas en faire voir de belles Si j’ monte comme ça sans pantalon J' grimpe en haut, tout près d’ l’incendie Vlan ! je r’çois un jet d’eau sur moi Assez, arrêtez, que j’ m’écrie C’est pas moi qui brûle, bon Dieu de bois ! Une pauvre femme criait à tue-tête : Ciel ! Sauvez-moi. Alors brav’ment Carrément j’y donne ma liquette En lui f'sant signe de sauter d’dans Descendez, me crie l’ capitaine Abruti, saligaud, cochon ! J’ vas vous en fiche des choses obscènes Vous m’ f’rez soixante jours de prison ! Ça vous apprendra, homme infâme Soldat plein d’immoralité À vouloir séduire une pauvre femme Là, au bout d’une échelle de pompier ! Ah ! regardez-moi c't abruti-là ! ------------- Polin sur Pathé-APGA : La nuit passée, j’ dormais tranquille Quand vers minuit, v’là que l’ planton S’écrie soudain : Y a l’ feu en ville ! Là-d’ssus, j’entends sonner l’ clairon Les tambours battent la générale Le sous-off dit : Allons ! d’bout les enfants Viv’ment, i’ faut qu’ tout l’ monde détale Je m’ dis : En v’là un sale coup d’ temps À tâtons, je cherche mes affaires Les autres copains en font autant Seulement, comme y avait pas de lumière J’pouvais pas trouver mes vêt’ments Ni mon pantalon, ni ma veste Et j’ pensais : C’est pas rigolo En attendant que j’ trouve le reste J’ vas toujours mettre mes godillots Mille tonnerres ! dit l’ sergent Labrise Allons ! en route, tout l’ monde en bas ! Je réponds : Attendez, j’ suis en ch’mise J’ peux pourtant pas descendre comme ça T’es rien bête ! me réplique Lapierre Si tu viens pas, tu s’ras puni Descends comme ça, quéqu’ ça peut faire ? Ça s’ verra pas puisqu’i’ fait nuit À peine descendu, voilà qu’on file Pas gymnastique, une deux, une deux J’ cours en ch’mise à travers la ville Quand paraît la maison en feu Devant y avait une grande échelle Grimpez-y ! nous crie l’ capiston Je m' dis : J’ vas en faire voir de belles Si j’ monte là-haut sans pantalon J' grimpe là-haut, tout près d’ l’incendie Vlan ! je r’çois un jet d’eau sur moi Assez, arrêtez, que j’ m’écrie C’est pas moi que j’ brûle, bon Dieu de bois ! Une pauvre femme criait à tue-tête : Ciel ! Sauvez-moi. Alors brav’ment Carrément j’ saisis ma liquette Et j’ lui fais signe de sauter d’dans Descendez, me crie l’ capitaine Dégoûtant, abruti, cochon J’ vais vous en fiche des choses obscènes, moi Vous m’ f’rez soixante jours de prison ! Ça vous apprendra, homme infâme Soldat plein d’immoralité À vouloir séduire une pauvre femme Là, au bout d’une échelle de pompier Sacré animal, va ! |
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