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Titre : | Aventure espagnole |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Gangloff, Léopold ; Delormel, Lucien ; Garnier, Léon |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. |
Numéro de catalogue : | 36278 |
Numéro de matrice : | xP1907-2 |
Instruments : | chant homme, orchestre acc. |
Vitesse (tours/minute) : | 74 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 2,2ET sur Shure M44G, Elberg MD13 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X, declick, decrackle |
Date du transfert : | 17-12-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | Aventure espagnole
Création Paulus (1892) Partition : Sous le beau ciel bleu de Séville Un soir d’été, loin de la ville Au clair de lune j’allais en rêvant Devant moi, le nez au vent Quand, trottinant sur sa mule altière Je vis une Andalouse fière… Caramba ! me dis-je, enfin j’ai trouvé L’ange que j’avais rêvé ! Tout doucement je l’interpelle Pst ! Pst ! Le cœur tout ému, je l’appelle Pst ! Pst ! Foi de Tartarin, vraiment la voilà La véritable Manola ! Brune perle d’Andalousie Pst ! Pst ! Je déborde de poésie Pst ! Pst !... Mais, piquant sa mule, et d’un air fripon L’Andalouse alors me répond : Tra la la la la la ! Tra la la la la la la la la la la la ! Je saurai bien, dis-je à la belle Dompter ton petit cœur rebelle Car j’en ai déjà dompté, sur ma foi De bien plus farouches que toi J’ai possédé des Italiennes Des Négresses, des Madrilènes De tendres almées, de brunes houris Et des cocottes de Paris ! Mais c’est à tes yeux que j’aspire Pst ! Pst ! C’est pour toi que mon cœur soupire Pst ! Pst ! Ça m’coûtera dix louis, tant pis ! j’les donnerai Mais je suis sûr que j’t’aurai ! Brune perle d’Andalousie Pst ! Pst ! Je déborde de poésie Pst ! Pst !... Mais, piquant sa mule, et d’un air fripon L’Andalouse alors me répond : Tra la la la la la ! Tra la la la la la la la la la la la ! D’piquer sa mule comme elle s’entête Elle tombe jupe par-dessus la tête Un buisson l’accroche par son jupon clair Elle reste suspendue en l’air Ah ! quel superbe effet de lune ! Car j’en vois deux au lieu d’une… Comme elle était bien dans cet état-là La délicieuse Manola ! À son tour, la belle m’interpelle Pst ! Pst ! Pour la délivrer, elle m’appelle Pst ! Pst ! Et m’dit : Je n’peux plus rien vous refuser J’vous promets un gros baiser… Décrochez ma jupe de dentelle Pst ! Pst ! Je s’rai gentille, ajouta-t-elle Pst ! Pst !... Mais moi qui trouvais le tableau charmant Je m’écrie avec ravissement : Tra la la la la la ! Tra la la la la la la la la la la la ! Quelle perspective imprévue ! Pour mieux jouir du point de vue C’est sans me presser qu’amoureusement Je la décrochais lentement Puis j’ai palpé ma récompense Mon cœur s’émeut lorsque j’y pense… J’entendais aux bords des buissons en fleurs Siffler les pierrots farceurs L’un d’eux disait à sa pierrette : Pst ! Pst ! Viens donc voir ça, ma mignonnette ! Pst ! Pst ! Et jusqu’à la mule, en nous regardant Qui pleurait d’attendrissement Je bécotais mon Isabelle Pst ! Pst ! Ma passion devenait telle Pst ! Pst ! Qu’quand la lune jeta son dernier reflet J’en avais perdu le sifflet [Il plante là l’Espagnole.] Tra la la la la la ! Tra la la la la la la la la la la la ! |
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