Recherche avancée | Recherche tout champ | Nouvelle recherche | Page d'accueil |
1564 résultats trouvés
1 51 101 151 201 251 301 351 401 451 501 551 601 651 701 751 801 851 901 951 1001 1051 1101 1151 1201 1251 1289 1301 1351 1401 1451 1501 1551 1564 |
Titre : | Namouna | |||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Musset, Alfred de | |||||
Interprète(s) : | Silvain, Eugène | |||||
Genre : | Diction : poème | |||||
Fichier audio : | ||||||
Photo(s) : | ||||||
Support d'enregistrement : | Cylindre | |||||
Format : | Standard (enregistrement acoustique) | |||||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | |||||
Marque de fabrique, label : | Pathé | |||||
Numéro de catalogue : | 3378 | |||||
Instruments : | Déclamation, diction, monologue | |||||
Couleur de la pâte : | noir moulé | |||||
État : | Exc | |||||
Vitesse (tours/minute) : | 160 | |||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone | |||||
Date du transfert : | 16-05-2007 | |||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Coll. Dominic Combe. Sold by T. Edens Osborne Belfast. Photos d'un autre exemplaire, au format Inter, inaudible en l'état, n° 3378 (9360) | |||||
Texte du contenu : | Namouna - Alfred de Musset
Namouna, version abrégée sur le cylindre de Silvain : Le sofa sur lequel Hassan était couché Était dans son espèce une admirable chose. Il était de peau d’ours, — mais d’un ours bien léché : Moelleux comme une chatte, et frais comme une rose. Hassan avait d’ailleurs une très noble pose, Il était nu comme Ève à son premier péché. Quoi ! tout nu ! dira-t-on ; n’avait-il pas de honte ? Nu, dès le second mot ! — Que sera-ce à la fin ? — Monsieur, excusez-moi : — je commence ce conte Juste quand mon héros vient de sortir du bain. Je demande pour lui l’indulgence, et j’y compte. Hassan était donc nu, — mais nu comme la main, — Nu comme un plat d’argent, nu comme un mur d’église. Nu comme le discours d’un académicien. Ma lectrice rougit et je la scandalise. Mais comment se fait-il, madame, que l’on dise Que vous avez la jambe et la poitrine bien ? Comment le dirait-on, si l’on n’en savait rien ? Madame alléguera qu’elle monte en berline ; Qu’elle a passé les ponts quand il faisait du vent ; Que, lorsqu’on voit le pied, la jambe se devine ; Et tout le monde sait qu’elle a le pied charmant. Mais moi, qui ne suis pas du monde, j’imagine Qu’elle aura trop aimé quelque indiscret amant. Et quel crime est-ce donc de se mettre à son aise, Lorsqu'on est tendrement aimée — et qu’il fait chaud ? On est si bien tout nu, dans une large chaise ! Croyez-m’en, belle dame, et, ne vous en déplaise, Si vous m’apparteniez, vous y seriez bientôt. Vous en crieriez peut-être un peu, — mais pas bien haut. Dans un objet aimé qu’est-ce donc que l’on aime ? Est-ce du taffetas ou du papier gommé ? Est-ce un bracelet d’or, un peigne parfumé ? Non, — ce qu’on aime en vous, madame, c’est vous-même. La parure est une arme, et le bonheur suprême, Après qu’on a vaincu, c’est d’avoir désarmé. - - - Le poème entier sur Wikisource : https://fr.wikisource.org/wiki/Premières_Poésies_(Musset,_éd._1863)/Namouna |
Recherche avancée | Recherche tout champ | Nouvelle recherche | Page d'accueil |