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Titre : | Le petit croupion, monologue | |||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Petit, Albert ; Delormel, Lucien ; Garnier, Léon | |||||
Interprète(s) : | Plébins | |||||
Genre : | Monologue comique | |||||
Fichier audio : | ||||||
Photo(s) : | ||||||
Support d'enregistrement : | Cylindre | |||||
Format : | Standard (enregistrement acoustique) | |||||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | |||||
Marque de fabrique, label : | Pathé | |||||
Numéro de catalogue : | 2537 | |||||
Numéro de matrice : | (illisible) | |||||
Instruments : | Déclamation, diction, monologue | |||||
Couleur de la pâte : | noir moulé | |||||
État : | abon, moisi | |||||
Vitesse (tours/minute) : | 160 | |||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Cedar X declick, decrackle | |||||
Date du transfert : | 30-12-2009 | |||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Eclat (chip) sur le numéro de transfert, voir photos. | |||||
Texte du contenu : | Le petit croupion
Paroles : Lucien Delormel, Léon Garnier - Musique : Albert Petit - Éditeur : Répertoire Plébins, 7 rue d'Enghien, Paris (1888) Quand j' voyageais pour les bas d' laine, Je descendis dans un hôtel, Un certain soir à Saint Étienne... Enfin, je n' me rappelle plus l'quel. C'était, j' crois, au milieu de décembre Ou de janvier ; Bref, on m' donna Au deuxième une jolie p'tite chambre. Je m' dis : Je crois que j' s'rai bien là. Par malheur, elle était voisine D'une autre où deux nouveaux mariés Se mirent à causer en sourdine Sitôt qu' mes rideaux furent tirés. Ayant les oreilles délicates, J'entendais l' mari qui disait : - À qui ces jolies p'tites papattes ? C'est à Popaul... puis il l'embrassait. J' m'endors mais je m' réveille Car j' l'entends de nouveau qui dit : - À qui cette jolie p'tite noreille ? C'est à Popaul, à gros chéri... Là-d'ssus, je m' retourne sur ma couche. Mais ça r'commence une heure plus tard : - À qui cette jolie p'tite boubouche ? C'est à Popaul, à gros canard. Je vous fais grâce d'autres choses encore Poupouce, nœnœil, tout y passa. Je vis se lever l'aurore Sans avoir dormi, mais pas ça ! Je m' dis : Crédié ! faudrait qu' je m' venge. À la table d'hôtes, le lendemain, Comme à sa place chacun se range Pour le déjeuner du matin J' raconte ma nuit à l'assemblée. Tout l' monde en rit naturell'ment. Bientôt arrive la jeune mariée Qui vient s' placer près de moi timid'ment. Lorsqu'on en fut à la volaille, Comme en dernier l'on nous servait, Y n' restait pas grand-chose qui vaille, Rien que l' train d' derrière du poulet. Alors, d' mon air le plus modeste, Je dis à ma voisine sans façon, En lui montrant l' morceau qui reste : À qui ce joli petit croupion ? Ah ! si vous aviez vu sa tête ! Elle se sauve avec son mari Tandis qu' tout l' monde crie à tue-tête : C'est à Popaul, à gros chéri ! |
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