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Titre : | Ce qu'elle voulait |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Halet, Laurent ; Villans, G. ; Phylo Marnois |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 2760 |
Numéro de catalogue : | 750 |
Numéro de matrice : | 85707-ER |
Date de l'enregistrement : | 1912-07-xx |
Instruments : | chant homme, orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 90 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 29-03-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | Paroles : G. Villans, Phylo Marnois - Musique : Laurent Halet - Éditeur : L. Halet (1912)
Le premier jour que j' vis Juliette Sur le boul'vard Ménilmontant J' lui offris un bouquet d' violettes Avec une branche de lilas blanc Elle refusa cette gentillesse En m' disant : Pour qui m' prenez-vous ? Alors, pour qu'elle soit ma maîtresse D'un quart d'heure, j' lui offris trente sous {Refrain :} C'était ça qu'elle voulait La brunette, la brunette Si coquette C'était ça qu'elle voulait Alors j' lui donnais Je lui dis : V'nez dans ma chambrette C'est à cent mètres, mon trésor Elle répondit : Trop loin, j' regrette Marcher, ça m' fait grossir les cors Alors, voyant l'hôtel d'en face Moi, poliment, je répartis : Mon Dieu ! si cent mètres ça vous lasse Vingt centimètres, ça vous va-t-y ? {au Refrain} Le premier jour de notr' mariage On s'est payé un r'pas fameux Homard, perdreau, après l' fromage Fruits glacés et champagne mousseux Juliette, malgré ça f' sait la tête Trouvant que c' n'était pas assez Alors j'y ai passé en cachette Une p'tite saucisse par d'ssus l' marché {au Refrain} J'aime la peinture et pour m' distraire Comme ses meubles étaient en bois blanc Sur l'armoire, j'ai peint un cim'tière C'est un p'tit peu plus gai qu'avant Sur la toilette j'ai fait des roses Mais lorsque j'eus fini, je vis Que Juliette voulait autre chose J' lui fis deux gosses sur l' bord du lit {au Refrain} Au bout d'un mois et d'mi d' ménage Malgré tous mes baisers câlins Juliette dev'nait une femme volage Mes caresses ne lui f'saient plus rien Je ne savais plus comment faire Pour ravoir son p'tit cœur perdu Quand un matin, furieux d' colère J' lui ai fichu mon pied dans l'… {au Refrain} |
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