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Titre : | Sous les minarets |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | De Nod ; Gabaroche ; Abadie, Charles-Albert |
Interprète(s) : | Mayol, Félix |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | APGA |
Numéro de catalogue : | 10060 |
Date de l'enregistrement : | 1912 |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 83,1 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 2k, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 03-11-2013 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Orient, colonialiste |
Texte du contenu : | Sous les minarets
Paroles : Charles-Albert Abadie - Musique : De Nod, Gaston Gabaroche - Éditeur : Vve Charles Mayol (1912) Au pays du ciel bleu Et des yeux de feu Des houris divines Le harem, temple d'amour Avoisine Une blanche tour Gai séjour C'est le blanc minaret Qui discret, coquet Sous d'épais ombrages Montre ses balcons légers Dans l’ feuillage Des jolis palmiers Et des bananiers Ce qu'on peut voir par là Tous les soirs, par Allah On en reste Ali baba Sous les minarets À l’ombrage frais Les sultanes orientales Quittent tous leurs voiles Pour danser Tralala lala Sous les minarets À l’ombrage frais Elles rêvent aux étoiles Et leurs lèvres ont toujours Des chansons d’amour Hou ! Mais lorsque le jour fuit À la nuit sans bruit Les sultanes savent Que les pachas alentours Bons et braves Leur portent toujours De l'amour Et c’est sous le ciel clair Un concert pervers D'ivresses exquises Les pachas sont si brillants Qu’elles disent "L'Orient est vraiment L’ pays du Levant" La douce chanson Se chante dans tous les tons Et dans toutes les transpositions Sous les minarets À l’ombrage frais Les sultanes orientales Quittent tous leurs voiles Pour danser Tralala lala Sous les minarets À l’ombrage frais Elles rêvent aux étoiles Et leurs lèvres ont toujours Des frissons d’amour Hou ! Mais les soirs de combats Les pachas ne viennent pas Pour voir leurs maîtresses Les fathmas sont bien souvent en détresse Dans le bois charmant sans amant Pour s' consoler alors Sans efforts du corps Qui les fait seulettes Elles s’amusent au jeu d' la dînette Et vont grignotant Des mets excitants Mais la chanson se tait Quelques minutes d’arrêt Dans l' mimi, dans l' minet, dans l' minaret Défait Sous les minarets À l’ombrage frais Les sultanes orientales Quittent tous leurs voiles Pour manger Tralala lala Sous les minarets À l’ombrage frais Elles rêvent aux étoiles Et leurs lèvres ont toujours Des festins d’amour Hou ! |
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