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Titre : | Les employés d'administration |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Muller, Jules ; Delormel, Lucien ; Garnier, Léon |
Interprète(s) : | Lack, Paul [Léopold Postieau] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. |
Numéro de catalogue : | A78044 |
Numéro de matrice : | P.O.933 |
Date de l'enregistrement : | 1910 c. |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 73,7 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe US30, passe-bas, 4,5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 21-05-2011 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Sur les fonctionnaires. Voir aussi : Ceux qui casquent |
Texte du contenu : | Les employés d'administration
Création : Paulus - reprises : Ribet, Paul Lack, Charlus Paroles : Lucien Delormel, Léon Garnier - Musique : Jules Muller - Éditeur : Marcel Labbé, Paris (1890) Les employés les plus aimables Sont ceux de l'Administration. Ils sont polis, galants, affables J' viens d'en voir un échantillon Au bureau d' poste, rue des Minimes Je d'mande un timbre de dix centimes L'employé m'en donne deux d'un sou J' réclamais. I' m' dit tout à coup : Qué qu' vous avez à réclamer Savez donc pas compter ? Deux fois cinq dix, c'est bête comme tout 'spèce d'idiot, z'êtes donc fou ? C' 't un timbre de deux sous qu' vous vouliez Tenez, allez donc, vous l'avez - Oh ! oh ! oh ! je m' suis p't-être mal expliqué Excusez-moi, monsieur l'employé Je m' rends l'autre jour à la mairie Avec ma future sous mon bras Afin que l' maire nous marie Mais monsieur l' maire ne v'nait pas J' vois un employé qui sommeille J'attends patiemment qu'il s' réveille Monsieur, lui dis-je poliment Le maire nous oublie certain'ment - Mmm, dites donc, espèce de tête à clous De quel droit me réveillez-vous ? D'abord, soyez pas insolent Il m' semble que j' vous parle poliment, moi, hein V's êtes bien pressé d'être marié L' temps vous dure d'être cornufié ? - Hé, oh ! pardon d' vous avoir dérangé Excusez-moi, m'sieur l'employé J'étais dans l' tramway d' La Villette Une dame près d' moi t'nait un p'tit chien Soudain, l' cabot mouille la banquette Le conducteur ne voyait rien Lui montrant c' qui v'nait d' se produire Je lui dis avec un sourire : Je croyais qu' dans les omnibus Les animaux n'étaient pas r'çus - D'abord, je suis maître de mon tramway Je r'çois les bêtes si ça m' plaît C'est pas vous qui payez mes ch'vaux La preuve que j' prends les animaux C'est qu' j' vous ai r'çu vous l' premier Espèce de vieux moule à Gambier - Oh ! oh ! oh ! je r'grette mon importunité Excusez-moi, m'sieur l'employé Loin d'employer un tel système Moi qui vous parle en c' moment-ci J' suis employé du P.L.M. Mais je suis un homme très poli Aux voyageurs de première classe Montez, messieurs, dis-je avec grâce Aux s'condes classes, je crie : En wagon ! Montez tout d' suite, aïe donc, aïe donc ! Aux troisièmes classes, je dis furieux : Voulez-vous monter, hé, miteux ! De quoi ! qué qu' vous réclamez ? Des bouillottes ? des bancs rembourrés ? Ça, ça s' promet, ça s' donne jamais Allez, montez donc, hé, tas d' purées ! Moi, je suis poli, bien él'vé V'là c' que c'est qu'un bon employé |
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