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Titre : | Sans le vouloir, rondeau |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Burgmüller, Friedrich ; Galipaux, Félix |
Interprète(s) : | Galipaux, Félix |
Genre : | Monologue comique |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 24 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 2424 |
Numéro de matrice : | 6459-C |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 86 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2 minutes sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 21-02-2015 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Cas unique de Félix Galipaux chantant. Intéressant : enregistrement peu préparé, piano presque inaudible |
Texte du contenu : | Sans le vouloir
Création : Kam-Hill (1890) - reprises : Félix Galipaux, André Maréchal, Victor Lejal Paroles : Félix Galipaux - Musique : Burgmüller - Éditeur : Colombier, Paris (1890) Sans le vouloir, un soir on se promène Sans le vouloir on rencontre un minois Dont l'aspect frais et riant vous amène À cheminer ensemble en tapinois Sans le vouloir, on rit, on jase, on cause Sans le vouloir, on lui donne le bras Sans le vouloir, vous offrez quelque chose C'est accepté sans faire d'embarras Sans le vouloir, on prend une voiture Sans le vouloir, on tient de gais propos Sans le vouloir, tout bas, on lui murmure Des mots d'amour… exigeant le huis-clos ! Sans le vouloir, on arrive, on se quitte On se sépare en se serrant la main Mais cependant on s'embrasse… et s'invite À faire encor à deux même chemin Sans le vouloir, la semaine suivante On prend le train pour aller dans les bois Sous la tonnelle, en déjeunant, l'on chante Quitte à froisser le vertueux bourgeois Sans le vouloir, dans les champs on s'égare L'un contre l'autre étroitement serrés Et l'on revient, lui fumant son cigare [Galipaux : Et l'on revient, lui fumant un cigare] Elle baissant ses yeux mal assurés Sans le vouloir, on se met en ménage N'ayant à deux pas plus de quarante ans [Galipaux : Sans le vouloir, on y reste dix ans] Sans le vouloir, on n'a pas été sage [Galipaux : Sans le vouloir, on n'est pas toujours sage] Sans le vouloir, on a beaucoup d'enfants Sans le vouloir, alors, on se marie Pour bien finir ce qu'on a commencé Et l'on s'en va, joyeux, à la mairie Lancer un oui d'un ton bien décidé ! [Galipaux : Lancer un oui d'un air bien décidé] Et voilà comme on a changé sa vie Un soir d'été, causant sur le trottoir Avec deux yeux qui vous faisaient envie On est heureux et c'est sans le vouloir ! |
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