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Titre : | Namouna | |||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Musset, Alfred de | |||||
Interprète(s) : | Silvain, Eugène | |||||
Genre : | Diction : poème | |||||
Fichier audio : | ||||||
Photo(s) : | ||||||
Support d'enregistrement : | Cylindre | |||||
Format : | Standard (enregistrement acoustique) | |||||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | |||||
Marque de fabrique, label : | Pathé | |||||
Numéro de catalogue : | 3378 | |||||
Instruments : | Déclamation, diction, monologue | |||||
Couleur de la pâte : | noir moulé | |||||
État : | Exc | |||||
Vitesse (tours/minute) : | 160 | |||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone | |||||
Date du transfert : | 16-05-2007 | |||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Coll. Dominic Combe. Sold by T. Edens Osborne Belfast. Photos d'un autre exemplaire, au format Inter, inaudible en l'état, n° 3378 (9360) | |||||
Texte du contenu : | Namouna - Alfred de Musset
Namouna, version abrégée sur le cylindre de Silvain : Le sofa sur lequel Hassan était couché Était dans son espèce une admirable chose. Il était de peau d’ours, — mais d’un ours bien léché : Moelleux comme une chatte, et frais comme une rose. Hassan avait d’ailleurs une très noble pose, Il était nu comme Ève à son premier péché. Quoi ! tout nu ! dira-t-on ; n’avait-il pas de honte ? Nu, dès le second mot ! — Que sera-ce à la fin ? — Monsieur, excusez-moi : — je commence ce conte Juste quand mon héros vient de sortir du bain. Je demande pour lui l’indulgence, et j’y compte. Hassan était donc nu, — mais nu comme la main, — Nu comme un plat d’argent, nu comme un mur d’église. Nu comme le discours d’un académicien. Ma lectrice rougit et je la scandalise. Mais comment se fait-il, madame, que l’on dise Que vous avez la jambe et la poitrine bien ? Comment le dirait-on, si l’on n’en savait rien ? Madame alléguera qu’elle monte en berline ; Qu’elle a passé les ponts quand il faisait du vent ; Que, lorsqu’on voit le pied, la jambe se devine ; Et tout le monde sait qu’elle a le pied charmant. Mais moi, qui ne suis pas du monde, j’imagine Qu’elle aura trop aimé quelque indiscret amant. Et quel crime est-ce donc de se mettre à son aise, Lorsqu'on est tendrement aimée — et qu’il fait chaud ? On est si bien tout nu, dans une large chaise ! Croyez-m’en, belle dame, et, ne vous en déplaise, Si vous m’apparteniez, vous y seriez bientôt. Vous en crieriez peut-être un peu, — mais pas bien haut. Dans un objet aimé qu’est-ce donc que l’on aime ? Est-ce du taffetas ou du papier gommé ? Est-ce un bracelet d’or, un peigne parfumé ? Non, — ce qu’on aime en vous, madame, c’est vous-même. La parure est une arme, et le bonheur suprême, Après qu’on a vaincu, c’est d’avoir désarmé. - - - Le poème entier sur Wikisource : https://fr.wikisource.org/wiki/Premières_Poésies_(Musset,_éd._1863)/Namouna |
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