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Title : | Un rêve interrompu |
Performers : | Gabin [Ferdinand Joseph Moncorgé] |
Content type : | Monologue comique |
Audio file : | |
Recording medium : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Recording location : | Paris, France |
Manufacturer, label : | Edison |
Catalogue number : | 17210 |
Recording date : | 1904 |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
Color of the material : | noir moulé |
Speed (rpm) : | 160 |
Tools used for data transfer : | Archéophone |
Transfer date : | 2002-12-22 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. Sur le même thème, voir aussi « Le lampion de ma femme ». |
Text or lyrics : | Un rêve interrompu
Paroles : Belhiatus et Maressdal - Musique : J.-P. Cristmann - Éditeur : Bassereau, Paris (1887) J'ai fait un drôle de rêve cette nuit Du ciel je sonnais à la porte Saint Pierre, réveillé par le bruit M' crie en fonçant : Que l' diable t'emporte ! On n' vient pas à c'te heure chez les gens J' répondis : N' te fâche pas, ma vieille J' te paierai 't à l'heure une bouteille Fais-moi voir les appartements Ah ! si tu régales, ça va bien Qu'i' m' dit en allumant sa lampe Mes locataires pioncent, y a moyen Allons, vas-y, tiens bon la rampe D'une grande porte, il tourne le bouton Et i' m' dit : V'là l' logement d' saint Antoine L' vois-tu là-bas en robe de moine ? Ah oui ! qu' j'y fais, j' vois l' cochon Chez sainte Pétronille on entra Elle souleva même pas la paupière Mais tout à coup elle… soupira Épaté, je regardai saint Pierre I' m' dit : I's sont logés chiquement, hein C'est pas dans des p'tites cabines J' lui dis en m' bouchant les narines : Oui mais, y a l' gaz dans l'appartement On entra dans un grand local Ousqu'y avait tout plein d' veilleuses Saint Pierre me dit : Mon vieux Pascal Tout ça, c'est des lampes merveilleuses Chaque mortel a la sienne ici Plus il est près d' faire la culbute Plus son huile baisse à chaque minute Veux-tu voir la tienne ? la voici J' la regarde, y avait presque rien d'dans Eh ben, et celle de ma belle-mère ? Là v'là, qu'i' m' fait : Y a d' l'huile pour trente ans Je m' dis : Sapristi, comment faire ? Comme saint Pierre avait l' dos tourné J' trempe mon doigt dans la lampe plus pleine Et l' fais égoutter dans la mienne En m' disant : C'est toujours ça d' gagné J' fais c' manège-là cinq ou six fois Mais soudain je reçois une torgnole Je m' réveille donc ; qu'est-ce que j' vois ? Ma femme ! j' lui dis : Est-ce que t'es folle ? Elle m' dit : C'est plutôt toi qui l'es D' quoi donc tu rêves à la fin ? Tu m' bassines Tu m' fourres ton doigt dans les… narines Et tu m' les fais sucer après ! |
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