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Title : | Le vase ébréché | |||
Composers and/or lyricists : | Doubis, Pierre ; Tarault, Valentin ; Deroyre, Paul | |||
Performers : | Péheu, Jean | |||
Content type : | Café-concert | |||
Audio file : | ||||
Images : | ||||
Recording medium : | Cylindre | |||
Format : | Standard (enregistrement acoustique) | |||
Recording location : | Paris, France | |||
Manufacturer, label : | Edison | |||
Catalogue number : | 18065 | |||
Recording date : | 1908 juin c. | |||
Condition : | Exc+ | |||
Speed (rpm) : | 160 | |||
Tools used for data transfer : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, flat, Cedar X declick, decrackle, dehiss | |||
Transfer date : | 2009-11-27 | |||
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. | |||
Text or lyrics : |
Le vase ébréché Auteurs Valentin Tarault, Paul Deroyre, compositeur Pierre Doubis Publication : Paris : G. Ondet (1908) Reprises : Jean Péheu (1908) sur cylindre Edison 18065 , Dirnest (1911), au Casino de Limoges --------------------------- Paul Lack : --------------------------- Ô rage, ô désespoir, ô bon dieu d' saloperie N'ai-je donc tant vécu que pour cette avanie Et faut-il qu'aujourd'hui l'on prenne mon habit noir Pour un water-closet ou pour un urinoir ? Oh, pleurez, mes aïeux, pleurez dans vos linceuls On vient de me flanquer ce vase sur la gueule C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit L'horloge et mon p'tit frère marquaient tous deux midi Soudain, à son balcon, je vis une jeune moukère Plus pure qu'un oiselet qui tète encore son père Ses cheveux étaient bleus, ses grands yeux étaient blonds Et sa croupe ondulait dans son vieux pantalon À sa vue, brusquement, je sentis le coup d' foudre Mon pauvre cœur battit comme une machine à coudre Et je dis à l'enfant ces mots improvisés : Viens-t'en z'à ma caresse, viens-t'en z'à ma baisée Ange pur, oui, c'est toi, viens, Selmée, tu m'emballes Tu vaux l' coup, v'là cent sous, ça m' f'ra un coup d' cinq balles J'allais parler encore quand j'entendis une voix Qui gueulait comme ma sœur quand elle vend ses p'tits pois : Fais-moi taire ce cochon, Blanche, ma fille Blanche ! Et la voix qui gueulait, c'était la mère de Blanche Alors la belle enfant, j'en suis encore baba Me lança ce bolide en criant : Gare en bas ! Le coup passa si près que mon chapeau tomba Et que je m'avançai de cinq pas en arrière Donne-lui tout d' même à boire, dit sa mère Et je fus inondé des cheveux au derrière En recevant ce pot, froissé dans son orgueil Un gavroche aurait dit : Eh bien, t'en as, un œil ! Le philosophe eût r'pris : Des sages, c'est toi la perle Car tu sais, faute de grive, te contenter de merle Près de toi, cher ami, l'on vit toujours en paix Et tu n' dis jamais rien bien qu' tu voies tout c' qu'on fait Le médecin aurait r'pris : Prends garde aux refroidissements Si tu restes toujours ouvert à tous les vents Un poète eût parlé des parfums et des roses Un autre eût dit ceci, un troisième autre chose L' chef d'orchestre à ma place aurait fait du boucan L' souffleur en serait claqué mais moi, j'ai foutu l' camp ! --------------------------- Jean Péheu : --------------------------- Ô rage, ô désespoir, et quelle ignominie N'ai-je donc tant vécu que pour cette avanie Et faut-il qu'aujourd'hui l'on prenne mon habit noir Pour un water-closet ou pour un urinoir ? Oh, pleurez, mes aïeux, pleurez, je le répète On vient de me flanquer un vase sur la tête Ce jour-là, il faisait noir comme dans un trou À c' moment la cloche s' mit à tinter deux coups Soudain, à son balcon, je vis une jeune moukère Plus pure qu'un oiselet qui tète encore son père Ses cheveux étaient bleus, ses grands yeux étaient blonds Et sa croupe ondulait dans son vieux pantalon À sa vue, brusquement, je reçus le coup d' foudre Mon pauvre cœur battit comme une machine à coudre Et je dis à l'enfant ces mots improvisés : Viens-t'en z'à ma caresse, viens-t'en z'à ma baisée Ange pur, oui, c'est toi, viens, Selmée, tu m'emballes Tu vaux l' coup, v'là cent sous, ça m' f'ra un coup d' cinq balles J'allais parler encore quand j'entendis une voix Qui criait comme ma sœur quand elle vend ses p'tits pois : Fais-moi taire ce cochon, Blanche, ma fille Blanche ! Et la voix qui braillait, c'était la mère de Blanche Alors la belle enfant, j'en suis encore baba Me lança ce bolide en criant : Gare en bas ! Le coup passa si près que mon chapeau tomba Et que je m'avançai de trois pas en arrière Donne-lui tout d' même à boire, dit la mère Et je fus inondé des cheveux au derrière En recevant ce pot, froissé dans son orgueil Un gavroche aurait dit : Eh bien, t'en as, un œil ! Un prêtre aurait clamé : Ta bonté est trop grande Seigneur, nous garderons ta généreuse offrande Pour soulager le culte et quêter les jours gras À l'église de saint Jules ou bien de saint Thomas Pour le pauvre orphelin, ça porte bonheur, madame Vite, une pièce de six sous, monsieur, sauvez votre âme Et toi, le soir, à paître au pilier nous t' mettrons Pour recevoir les sous à la place des troncs Un poète eût parlé des parfums et des roses Un autre eût dit ceci, un troisième autre chose L' chef d'orchestre à ma place aurait fait du boucan L' souffleur en serait claqué mais moi... j'ai foutu l' camp ! |
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