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Title : | Le régiment qui chante |
Composers and/or lyricists : | Christiné, Henri ; Rimbault, Eugène ; Desmarets, Charles |
Performers : | Polin [Pierre Paul Marsalès] |
Content type : | Café-concert : comique troupier |
Audio file : | |
Recording medium : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Recording location : | Paris, France |
Manufacturer, label : | Edison |
Catalogue number : | 17513 |
Recording date : | 1905 |
Speed (rpm) : | 160 |
Tools used for data transfer : | Archéophone |
Transfer date : | 2009-06-30 |
Comments : | Texte du contenu ci-dessous. |
Text or lyrics : | Le régiment qui chante
Création : Polin (1903 à l'Alcazar d’Été) - reprises : Alex, Bouchevil, Charley, Delamanne, Devilsert, Duval, Fréjol, Jul-Hien, Lafage, Leconte, Mentor, Moraize, René Raoult, René Via, Vallez Paroles : Eugène Rimbault , Charles Desmarets - Musique : Henri Christiné - Éditeur : Le Tourlourou (Eugène Rimbault) - Paris (1903) Quand nous marchons, nous chantons à tue-tête Et les refrains, en chœur on les répète Mais c' que l'on chante, c'est tout c' qu'il y a d' plus bête Et allons-y, allongeons l' pas Pour finir la route Buvons donc la goutte Et mieux l'on marchera {Parlé : } C' qui s'rait mieux ce s'rait d' boire la goutte et puis d' pas marcher du tout - oui - parce que j'ai mon copain d' gauche, là, il a la goutte mais il a ça dans une jambe alors i' peut pas marcher, parce que, voyez-vous, il y a goutte et goutte. Ainsi, nous autres, eh ben, les soldats, malheureus'ment nous, nous avons la goutte, oui... mais enfin... Le colonel, il a une grosse bedaine Celle de sa femme est plus grosse que la sienne Pour l'arrondir, i' s'est pas donné d' peine Et allons-y, allongeons l' pas Pour finir la route Buvons donc la goutte Et mieux l'on marchera {Parlé : } Hé ! on march'rait mieux si l'on avait des roulettes sous les godillots, oui, ou bien des p'tits moteurs à pétrole, oui. Ah ! moi, moi, j'ai bien mes pieds qui sont à moteur, oui, mais ça suffit pas. Enfin, quéqu' vous voulez, on a c' qu'on a, pas vrai ? Le commandant a une jument légère Son poil est long si bien que d' c'te manière Y a l' bout d' sa queue qui traîne toujours par terre Et allons-y, allongeons l' pas Pour finir la route Buvons donc la goutte Et mieux l'on marchera {Parlé : } Acré bon sang d' bon sang d' bon sang, d' bon sang, va, cette sacrée queue qui traîne comme ça par terre, hein, croyez-vous qu' ça c'est du propre, oui, c'est comme qui dirait des poils mobiles, ha ! ha ! ha ! tais-toi donc, imbécile. L' méd'cin-major est un homme de mérite En cas de fièvre, i' vous passe la visite Et sans douleur i' vous la coupe tout d' suite Et allons-y, allongeons l' pas Pour finir la route Buvons donc la goutte Et mieux l'on marchera ! |
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